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Actualités - CHRONOLOGIE

Les ciné-clubs

Five Obstructions, de Lars von Trier (2004) The Five Obstructions confirme le goût de Lars von Trier pour l’expérimental. Le film aborde notamment l’idée du rapport entre liberté et censure dans le domaine artistique. À nous de supporter ou non cet objet conceptuel aussi captivant qu’irritant. L’histoire: Lars von Trier considère The Perfect Human (1967) comme l’un de ses films-cultes. Inspiré de l’imagerie publicitaire, ce court-métrage de 13 minutes présente un homme qui effectue des gestes communs, s’asseoir à une table, fumer, etc. Il défie son réalisateur, Jorgen Leth, de tourner cinq remakes de ce court-métrage. Pour chaque projet, il va lui imposer de nouvelles «obstructions», le forçant à repenser l’histoire et les personnages de son film original. Leth devra gérer restrictions, ordres et autres interdictions. Avec Lars von Trier et Jorgen Leth. Ciné-club de l’ALBA, vendredi 20 janvier à 19h Bagdad Café, de Percy Adlon (1988) L’introduction lente et intrigante de Bagdad Café réserve bien des surprises. Car le film, en apparence ennuyant, s’avère être une magnifique fable sur l’amitié et la découverte de l’autre. Le cinéaste offre sur des tons sépias une histoire à la fois touchante et drôle, remplie d’images, de paysages et de couleurs sublimes, sans oublier l’envoûtante chanson signée Jevetta Steelle (Calling You). L’histoire: après une scène de ménage, Jasmin atterrit au Bagdad Café, motel minable entre Disneyland et Las Vegas. La patronne, Brenda, Noire tapageuse et insatisfaite, règne sur tout un petit monde de routiers et de personnages énigmatiques. Peu à peu, Jasmin se fait apprécier de tous et remet même le café à flot grâce à «Magic», une boîte de magie avec laquelle elle monte des tours assistée de Brenda. Entre les deux femmes va naître une solide amitié. Avec Marianne Sagebrecht, C.C.H. Pounder et Jack Palance Auditorium de l’ESA, mardi 24 janvier à 20h30 Les enfants du paradis, de Marcel Carné (1945) Malgré son succès quasi unanime (le film est resté 54 semaines à l’affiche en exclusivité, totalisant 41 millions de francs de recettes), Les Enfants du paradis reçut peu de récompenses lors de sa sortie; à part la mention spéciale au Festival de Venise en 1946, il ne bénéficia que d’une nomination aux Oscars pour le meilleur scénario en 1947, sans suite. Le film est cependant devenu un des grands classiques du cinéma français. Le tournage eut lieu autant que possible en secret, plusieurs des auteurs du film étant engagés dans la Résistance, et le film lui-même pouvant partiellement être vu comme une parabole sur la situation française de l’époque. D’une durée conséquente, Les Enfants du paradis est en fait structuré en deux actes ou, plus exactement, deux « époques » : Le Boulevard du crime et L’Homme blanc, six années séparant ces deux moments de la narration. Suite à une promesse qu’il avait faite à André Paulvé (le producteur ayant originellement accepté de financer le projet), Marcel Carné exigea qu’elles passent obligatoirement ensemble, avec pour résultat seulement trois séances par jour. Ce drame poétique, satirique et réaliste sur le théâtre et l’amour offre des décors somptueux (entièrement en studio), des dialogues magnifiques signés Prévert et des acteurs inoubliables: Jean-Louis Barrault avec son maquillage de Pierrot et ses numéros de mime, Arletty et sa voix inimitable, Pierre Brasseur dans son rôle d’acteur en perpétuelle représentation, etc. L’histoire: 1840, Boulevard du crime. Les amours contrariés de Garance et du célèbre mime Deburau, tous deux séparés par d’autres amours: Lacenaire, Frédérick Lemaître et un richissime comte pour Garance, la fidèle, aimante et malheureuse Nathalie pour Baptiste. Avec Arletty, Jean-Louis Barrault et Pierre Brasseur. CCF, salle Montaigne, mercredi 25 janvier à 19h15
Five Obstructions,
de Lars von Trier (2004)

The Five Obstructions confirme le goût de Lars von Trier pour l’expérimental. Le film aborde notamment l’idée du rapport entre liberté et censure dans le domaine artistique.
À nous de supporter ou non cet objet conceptuel aussi captivant qu’irritant.
L’histoire: Lars von Trier considère The Perfect Human (1967) comme...