Formule 1 - « Si je continue, je resterai à 99,9 % dans les rangs de Ferrari », déclare le septuple champion du monde Michael Schumacher résolument optimiste pour 2006

Le septuple champion du monde de Formule 1 Michael Schumacher s’est montré hier résolument optimiste sur les progrès de son écurie Ferrari en vue de la saison 2006, au cours de laquelle il doit décider de poursuivre ou non sa carrière. Les résultats des essais privés d’intersaison s’annoncent « prometteurs », a affirmé le pilote allemand lors d’une conférence de presse dans la station de ski alpine de Madonna di Campiglio. « Nous semblons sur la bonne voie (...). Nous ne pouvons avoir qu’un seul et unique objectif : remporter le championnat », a ajouté Schumi, qui a vécu une saison 2005 très décevante, sa monoplace ne lui permettant pas de rivaliser avec Fernando Alonso. « Nous sommes étonnamment rapides par rapport aux autres grâce au bon travail effectué depuis longtemps », a-t-il ajouté en référence aux chronomètres établis cette semaine lors d’essais sur le circuit espagnol de Jerez. Contrairement à certains de ses concurrents, cependant, Ferrari n’a pas encore fait rouler la monoplace F2006 qui courra cette saison. « Nous avons aligné 90 000 kilomètres l’an dernier sans quasiment aucun résultat et là, en un mois, nous avons fait un grand pas en avant », s’est encore réjoui Schumacher. Le pilote le plus titré de la F1 a récemment annoncé qu’il prendrait une décision sur son avenir dans ce sport avant l’été, en fonction de ses résultats. « C’est une décision que je prendrai en famille, car à 37 ans, il est normal que ma femme soit consultée. Si je continue, je resterai à 99,9 % dans les rangs de Ferrari », a-t-il souligné hier. Quant au nouveau moteur V8, qui remplacera en 2006 les V10 utilisés jusqu’en 2005, Schumacher a estimé que la perte de puissance engendrée (estimée à environ 200 chevaux) était bénéfique au sport et au pilotage. « Avant, nous avions ce monstre dans le dos qui, à partir d’un moment, devenait incontrôlable parce que les dimensions des pneus ne convenaient pas à sa puissance, alors que désormais l’ensemble est beaucoup plus équilibré », a commenté Schumi, comparant les sensations au volant des F1 de 2006 à celles éprouvées à bord d’un kart.