Insolite

La jambe baladeuse Une adolescente américaine amputée d’une jambe et qui s’était fait voler une prothèse lors d’un cambriolage près de Los Angeles a retrouvé l’objet au fond de son jardin, sans doute déposé là par un voleur pris de remords, a indiqué la police. Début novembre, des cambrioleurs avaient visité la maison familiale de Melissa Huff, 16 ans, emportant de l’argent et plusieurs objets dont une prothèse. Cet accessoire était d’un type spécial, avec un pied flexible permettant à l’adolescente, qui a perdu une jambe après avoir été renversée par une voiture il y a deux ans, de jouer au softball, une version féminine du baseball. Mais l’affaire a rebondi après la découverte de l’objet dans le jardin familial à Temple City, à 20 km au nord-est de Los Angeles. Selon le sergent David Austin, du bureau du shérif de Los Angeles, la jambe a « sans doute été jetée par-dessus la clôture dans l’arrière-cour ». « Peut-être quelqu’un a-t-il eu des remords », a déclaré le policier à la chaîne de télévision KCAL9. Selon la chaîne, Melissa s’est félicitée du retour de sa jambe, alors que la saison de softball est sur le point de débuter. La police garde pour l’instant la prothèse comme pièce à conviction, espérant y relever des empreintes digitales, mais devrait la rendre rapidement à l’adolescente. Mécontent de la cuisine de sa mère, il la bat Un homme de 43 ans a été condamné à cinq mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Bourges (département du Cher – France) pour avoir roué de coups sa mère lors du réveillon de la Saint-Sylvestre, parce qu’elle lui avait préparé des escargots plutôt que des huîtres. « J’ai demandé si elle avait acheté des huîtres. Elle m’a dit non. Cela m’a fâché », a expliqué à la barre l’homme, qui vivait avec sa mère âgée de 72 ans, atteinte d’un cancer. Après avoir jeté les escargots au sol, il l’a rouée de gifles et de coups. Les violences ont recommencé le 2 janvier, a témoigné la mère. « J’avais fait un rôti de porc. Cela ne lui plaisait pas, alors il l’a jeté par la fenêtre. Après, il m’a frappée », a-t-elle expliqué, évoquant des coups de poings reçus sur la tête. « Je ne veux plus l’avoir chez moi. Aujourd’hui j’en ai peur », a-t-elle déclaré. Outre les cinq mois fermes, le fils a été condamné à une interdiction de séjour de deux ans à Saint-Germain-du-Puy (Cher), commune de résidence de la mère. Il devra également lui verser 700 euros de dommages et intérêts. À l’annonce du verdict, la mère a versé des larmes. Le palmarès égyptien des poisons antiépoux L’insecticide et la teinture capillaire sont devenus les poisons favoris des femmes égyptiennes voulant se débarrasser radicalement de leur époux, rapporte la presse du Caire. Les journaux relèvent d’abord une hausse des meurtres de maris par leurs femmes en s’appuyant sur des statistiques judiciaires citées par le centre de recherche privé Forum pour le développement et les droits de l’homme. Le plus notable est cependant que les 91 femmes qui ont tué leur mari au second semestre 2005 ont surtout eu recours aux insecticides et teintures pour cheveux de préférence aux couteaux et hachoirs à viande. Un drogué sauvé par la charia Un jeune chômeur égyptien, arrêté par la police en possession d’une importante quantité de haschische, a été relaxé, en stricte application de la charia, la loi islamique, rapporte la presse du Caire. Selon Akhbar al-Yom, ce chômeur de 25 ans avait été interpellé à son domicile, les inspecteurs trouvant la drogue sur lui, alors « qu’il sommeillait béatement tout habillé ». Déféré devant le tribunal criminel de Damanhour, près du Caire, il a été jugé innocent en vertu de la charia, un fondement du droit égyptien, qui dit qu’un suspect ne peut être interpellé quand il dort.