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Voici venu le temps de «Narnia» Les sorties de la semaine

The Chronicles of Narnia: The Lion, the Witch and the Wardrobe, d’Andrew Adamson The Chronicles of Narnia est l’adaptation du premier volet de la saga littéraire éponyme créée par C.S. Lewis. Le long-métrage sera suivi de deux suites, elles aussi adaptées d’épisodes de ladite saga. Le cinéaste Andrew Adamson aborde pour la première fois les prises de vues réelles, puisqu’il avait auparavant signé Shrek 1 et 2. Coup d’essai totalement réussi pour le Néo-Zélandais, qui offre là deux heures trente de pur bonheur. Revenons rapidement sur l’histoire : le film raconte la lutte entre le bien et le mal qui oppose le magnifique roi Aslan aux forces des ténèbres dans le monde de Narnia. Grâce à ses pouvoirs, la sorcière blanche a plongé Narnia dans un hiver éternel qui dure depuis un siècle, mais une prédiction révèle que quatre enfants aideront Aslan à rompre la malédiction. Lorsque quatre frères et sœurs découvrent ce monde enchanté en y pénétrant à travers une armoire, tout est en place pour une bataille aux proportions épiques. Si la comparaison avec Harry Potter et The Lord of the Rings est plus que tentante, Narnia déroule néanmoins un univers singulier et nouveau. Certes, le fantastique, la magie, les créatures et les batailles rappellent l’apprenti sorcier et le célèbre « hobbit », mais le monde de l’écrivain Lewis présente de nombreuses différences, notamment ses personnages principaux. Ce qui rend cette histoire particulière, c’est qu’elle parle de gens réels. Nul besoin effectivement d’être un sorcier, un nain aux pieds poilus ou un elfe. Narnia repose essentiellement sur le caractère humain des enfants. Bien qu’ils ne soient pas des créatures fantastiques, le destin de Narnia repose sur eux. La sorcière elle-même dégage un côté humain. L’équipe du film s’est en effet éloignée de l’aspect dessin animé pour aller vers une méchante plus humaine, un peu plus noire et réelle. Voilà précisément les raisons du succès de Narnia. C’est une histoire qui a su mélanger habilement la réalité et la fiction. Le spectateur, bien que plongé dans un univers parallèle rempli de magie et de féerie, y croit totalement et se laisse porter avec une facilité déconcertante. Il s’identifie aux enfants Pevensie, il est happé par les somptueux paysages d’une contrée enchanteresse. Une contrée peuplée de centaures, de satyres, de créatures mythologiques, mais aussi d’hippopotames, de castors, d’ogres, de géants et de nains. Les effets spéciaux ont eux aussi rendu plus que crédible ce royaume fantastique. Ni trop ni pas assez, l’équipe du film a su trouver le bon équilibre et utiliser à bon escient les dernières technologies sans pour autant en abuser (à voir l’excellent travail sur le lion Aslan, un bijou en matière d’imagerie numérique). Résultat, un long-métrage remarquable, débordant d’imagination, de rêves, de paysages absolument démentiels. Mais Narnia, en plus d’être esthétique et féerique, regorge de notions universelles. Et si les studios Disney ont jusqu’ici eu tendance à diffuser des messages bateau de manière tout aussi bateau (du type « aide ton prochain » ou « crois en toi »), Narnia vise plus haut. L’histoire parle de solidarité, de sacrifice, de rédemption et de courage. Elle présente également, en filigrane, des références au christianisme (à travers le sacrifice du lion et sa résurrection) et à la genèse (les enfants sont appelés « fils et filles d’Adam et d’Ève »). Ces notions s’intègrent parfaitement à l’histoire, au parcours des petits héros qui, en rentrant dans Narnia, commencent un voyage initiatique. Tout coule d’une manière parfaitement fluide. Sans temps mort, ni répétition, l’histoire avance, la magie opère et le public l’embrasse, à bras ouverts. Concorde, Abraj, Zouk Elizabethtown, de Cameron Crowe Un coup d’œil général sur la filmographie de Cameron Crowe nous permet de conclure que l’ancien journaliste au magazine Rolling Stone accorde une place primordiale à la musique. Rappelez-vous de Vanilla Sky, Say Anything et surtout Almost Famous. Son dernier long-métrage ne déroge pas à la règle. Elizabethtown réunit des légendes pop (Elton John) et folk (Tom Petty) ou des artistes plus actuels comme le groupe My Morning Jacket ou le parolier Ryan Adams. Le film est donc ponctué de nombreux morceaux musicaux qui raviront les plus mélomanes des cinéphiles. Ces chansons participent d’ailleurs au charme du film. Un film en apparence plutôt sympathique, qui offre quelques jolis moments, mais qui manque cependant de rythme, de consistance. Cette comédie romantique suit Drew Baylor, un jeune designer de basket, qui rate un projet de longue haleine, conduisant ainsi sa boîte à l’échec. Le décès brutal de son père l’oblige à retourner dans son village natal. Un voyage durant lequel il croise le chemin de Claire…celle qui lui redonne goût à la vie. Un sujet classique, qui nourrit les bonnes vieilles comédies romantiques. Et autant vous dire que de la romance et du cliché… il y en a à la pelle dans Elizabethtown. Mais les acteurs parviennent néanmoins à dégager assez de charme et de fraîcheur pour enlever toute lourdeur au film. Quelques caricatures compensées par quelques scènes aussi drôles que touchantes font de cette gentille bluette un film certes agréable mais malheureusement trop vite oublié. À retenir, la scène du téléphone et celle du road-trip à travers les villages du sud des États-Unis. Empire ABC/Sodeco/Dunes/ Galaxy, Kaslik, Freeway

The Chronicles of Narnia: The Lion, the Witch and the Wardrobe,

d’Andrew Adamson

The Chronicles of Narnia est l’adaptation du premier volet de la saga littéraire éponyme créée par C.S. Lewis. Le long-métrage sera suivi de deux suites, elles aussi adaptées d’épisodes de ladite saga. Le cinéaste Andrew Adamson aborde pour la première fois les prises de vues réelles,...