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Actualités - CHRONOLOGIE

Nouvelle méthode américaine pour la thérapie génique

Une équipe de chercheurs de l’hôpital Cedars-Sinaï de Los Angeles, aux États-Unis, a annoncé avoir mis au point une nouvelle méthode d’activation de gènes thérapeutiques, qui ouvre selon eux la voie à une nouvelle étape expérimentale des traitements de maladies comme celle de Parkinson. Si de telles méthodes existent déjà, celle-ci a pour particularité de résoudre le problème de la défense du système immunitaire face aux adénovirus, c’est-à-dire les vecteurs de la thérapie génique. La levée de cet obstacle, selon les chercheurs, va permettre de faire progresser la thérapie génique, actuellement à l’état expérimental, en la testant à terme sur des humains, alors que les tests actuels sont faits sur des rats de laboratoire. « Jusqu’à présent, les chercheurs essayant de développer une thérapie génique efficace se sont heurtés à des obstacles comme les effets secondaires toxiques du gène thérapeutique et des conséquences indésirables provoquées par la réaction du système immunitaire aux vecteurs utilisés pour livrer (ces) gènes », a expliqué Pedro Lowenstein, coauteur de l’étude et codirecteur de l’Institut de recherche sur la thérapie génique du Cedars-Sinaï. « Maintenant, nous avons mis au point un interrupteur génétique dans un vecteur de gènes, qui va dépasser ces obstacles et permettre à une nouvelle phase des recherches de commencer », s’est-il félicité. « Certaines maladies soignées par la thérapie génique requerront des soins constants, tandis que d’autres pourraient avoir des périodes de rémission et donc demander des soins seulement pendant leurs phases (actives), et un système pouvant contrôler de près la production du gène thérapeutique est d’une importance capitale », a précisé de son côté le Pr Maria Castro, codirectrice de l’institut. Ces traitements « pourraient aider à soigner des patients souffrant de la maladie de Parkinson et d’autres maladies » impliquant une dégénérescence des cellules, a-t-elle précisé.
Une équipe de chercheurs de l’hôpital Cedars-Sinaï de Los Angeles, aux États-Unis, a annoncé avoir mis au point une nouvelle méthode d’activation de gènes thérapeutiques, qui ouvre selon eux la voie à une nouvelle étape expérimentale des traitements de maladies comme celle de Parkinson.
Si de telles méthodes existent déjà, celle-ci a pour particularité de résoudre...