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Tom Daschle conteste l’argumentaire de Bush sur l’affaire des écoutes

Le Congrès américain n’a jamais accordé au président George Bush le pouvoir d’ordonner sans mandat de placer sous écoutes des citoyens américains dans le cadre d’enquêtes antiterroristes, a affirmé hier dans le Washington Post l’ex-chef de la majorité au Sénat, Tom Daschle. « Je n’ai pas et n’aurais jamais accepté qu’on donne au président l’autorité d’effectuer de telles écoutes », a dit l’ancien sénateur démocrate du Dakota du Sud, qui avait négocié avec la Maison-Blanche les termes d’un texte qui accordait après le 11 septembre 2001 à l’Administration Bush des pouvoirs élargis pour livrer sa « guerre contre le terrorisme ». « Je suis convaincu que les 98 sénateurs qui ont voté en faveur de l’autorisation du recours à la force contre el-Qaëda ne pensaient pas voter en même temps pour une surveillance intérieure sans mandat », écrit Daschle dans une tribune du quotidien. Révélée il y a une semaine par le New York Times, l’existence d’un programme d’écoutes de l’Agence nationale de sécurité (NSA) a plongé l’Administration Bush dans l’embarras. De hauts responsables américains, dont l’Attorney général (ministre de la Justice) Alberto Gonzalez, ont affirmé que le Congrès avait implicitement autorisé ces écoutes après le 11 septembre 2001 en conférant au gouvernement les pouvoirs de faire la « guerre contre le terrorisme ». Dans sa tribune, Daschle affirme que la Maison-Blanche avait tenté, en 2001, d’inclure dans le texte en question une mention qui aurait justement donné au président des pouvoirs de guerre sur le sol américain. Mais il affirme avoir refusé « d’accéder à la requête extraordinaire en faveur de pouvoirs supplémentaires ».

Le Congrès américain n’a jamais accordé au président George Bush le pouvoir d’ordonner sans mandat de placer sous écoutes des citoyens américains dans le cadre d’enquêtes antiterroristes, a affirmé hier dans le Washington Post l’ex-chef de la majorité au Sénat, Tom Daschle. « Je n’ai pas et n’aurais jamais accepté qu’on donne au président l’autorité...