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Actualités - CHRONOLOGIE

Entre guerres fantastiques et guerres historiques Les sorties de la semaine

Harry Potter and the Goblet of Fire, de Mike Newell Quatrième livre de J.K. Rowling, Harry Potter and the Goblet of Fire, ce n’est pas moins de 646 pages (version française) et 734 pages (version anglaise). Énorme chalenge auquel a dû donc faire face l’équipe du film. Après Chris Columbus et Alberto Cuaron, le choix du cinéaste s’est porté vers Mike Newell (Four Weddings and a Funeral, Donnie Brasco). Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est la première fois qu’un réalisateur anglais est chargé de s’occuper de l’adaptation. Tentative plutôt réussie de la part du cinéaste british qui, après près de 11 mois de tournage, un budget de 130 millions de dollars et un énorme pavé à retranscrire sur grand écran, présente 2h35 d’excitation intense. Surfant sur la même vague que The Prisoner of Azkaban, ce nouveau volet privilégie l’atmosphère sombre et effrayante du monde des sorciers. Cette fois, les apprentis meurent, des mains sont coupées et Harry saigne vraiment ! Les aventures de l’opus sont bien plus périlleuses et dangereuses que toutes celles que nous avions préalablement connues. L’école de Poudlard (Hogwarts) accueille en effet le tournoi des sorciers: trois champions venus des plus grandes écoles de sorcelleries sont sélectionnés par la coupe de feu pour se disputer le trophée. L’unique moyen de gagner le prix est de remporter les trois tâches du tournoi : se battre contre un dragon, plonger dans les profondeurs du lac noir et trouver sa voie au milieu d’un labyrinthe. Loin de l’univers gentiment dangereux et malicieux des deux premiers épisodes, The Goblet of Fire nous plonge volontairement dans un épais nuage sombre. Car les héros ne sont plus des enfants. Comme les livres de Rowling, ils grandissent et les épreuves se veulent donc plus sérieuses et impressionnantes. Sans tomber pour autant dans le trash ou le gothisme fantastique, Harry Potter est cette fois destiné à un public plus âgé. Cette rentrée à Poudlard marque l’anniversaire de leurs 14 ans. Ils ont donc définitivement quitté le monde de l’enfance pour découvrir celui de l’adolescence. L’occasion pour le cinéaste d’intégrer un nouvel élément à la saga : les relations entre les garçons et les filles. Car qui dit 14 ans, dit premiers boutons d’acné, mais également premiers émois. Les hormones des élèves sont effectivement en ébullition. Harry en pince pour Cho, Ron reluque les silhouettes attrayantes des jeunes sorcières et Hermione badine avec l’amour. Si cette nouvelle dimension ouvre ainsi la porte à plus de situations comiques (lesquelles compensent subtilement l’aspect général assez noir), elle permet également de travailler plus profondément les personnages. Moins de tours de magie pour plus d’humanité. Mais attention, Newell reste fidèle à l’univers pottérien, à savoir un film rempli d’aventures fantastiques et ponctué d’épisodes absolument impressionnants. Le spectacle est en effet toujours au rendez-vous, rehaussé par des effets spéciaux hallucinants mais jamais écrasants. The Goblet of Fire présente donc à la fois un monde nourri d’actions, d’épreuves et de dangers, ainsi qu’un monde où les sorciers apprennent à se connaître. Alors Harry : apprenti sorcier ou apprenti Jedi? espace, freeway, circuit empire sauf sofil Joyeux Noël de Christian Carion Tout est parti d’un livre, Batailles de Flandres et d’Artois 1914-1918 d’Yves Buffetaut, que le cinéaste Christian Carion a découvert en 1993. Dans cet ouvrage, Carion est tombé sur un passage intitulé L’incroyable Noël de 1914, où l’auteur évoque les fraternisations entre ennemis lors du réveillon. Le long-métrage retranscrit donc cette surprenante histoire véridique qui lia, le temps d’un instant, les Écossais, les Allemands et les Français. On imagine aisément que le film choisisse de privilégier le côté symbolique et humain de cet épisode surprenant. Et on ne se trompe pas. Le film baigne effectivement dans un flot d’émotions et de grands sentiments. Le réalisateur parvient avec beaucoup de facilité à gonfler le cœur des spectateurs qui salueront sûrement la beauté du long-métrage, mais qui se diront également que la tâche était plutôt facile. Un tel sujet ne peut en effet que nous toucher. Un ténor allemand applaudi par les troupes françaises, un match de foot qui réunit les trois pays, des visites de tranchées mutuelles, des échanges de lettres entre ennemis… que de scènes « tire-larme ». Cet aspect ultramélo et volontairement romanesque gâche un tantinet notre plaisir. Mais les excellentes interprétations des acteurs (Guillaume Canet, Gary Lewis, Daniel Bruhl, pour ne citer qu’eux) nous font vite passer outre, d’autant plus que le film offre un joli moment de cinéma, un cinéma qui défend les valeurs de l’unité et de la fraternité. empire abc/galaxy/sofil, espace Half Light, de Craig Rosenberg Après plusieurs apparitions furtives et autres seconds rôles, Demi Moore campe cette fois le personnage principal de ce thriller fantastique. Terrain familier pour l’actrice qui surfe là sur la même vague que Ghost. Sans grande surprise, Half Light met en scène l’histoire classique d’une jeune femme qui, après la mort de son fils, est témoin d’événements surnaturels. Entre fantômes, faux-semblants et paranoïa, le tout évolue gentiment sans vraiment intriguer le spectateur qui connaît déjà la chanson. Pas étonnant d’ailleurs que le film soit directement passé au format vidéo aux États-Unis. Ce long-métrage est effectivement plus destiné au petit qu’au grand écran. Demi Moore donne une interprétation plutôt honnête, sans néanmoins parvenir à étaler tous ses talents d’actrice. Cela est cependant tout à fait compréhensible, compte tenu du scénario moyennement travaillé et des personnages sans densité aucune. Concorde, Abraj, Zouk Sorties prévues pour le jeudi 29/12 (sous réserves) : - The Chronicles of Narnia: The Lion, the Witch and the Wardrobe, d’Andrew Adamson avec Georgie Henley, Skandar Keynes, Anna Popplewell et William Moseley. - Elizabeth Town, de Cameron Crowe avec Orlando Bloom, Kirsten Dunst, Jessica Biel et Susan Sarandon.

Harry Potter and the Goblet of Fire,

de Mike Newell

Quatrième livre de J.K. Rowling, Harry Potter and the Goblet of Fire, ce n’est pas moins de 646 pages (version française) et 734 pages (version anglaise). Énorme chalenge auquel a dû donc faire face l’équipe du film. Après Chris Columbus et Alberto Cuaron, le choix du cinéaste s’est porté vers Mike Newell (Four...