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Efforts soutenus de SEAL aux États-Unis au profit des Libanais dans le besoin

NEW YORK, de notre correspondante Sylviane ZEHIL Les événements philanthropiques de « Fund Raising » au profit des causes charitables libanaises se succèdent à New York. Les Libanais américains sont désormais attentifs aux besoins de leur pays d’origine. Ils se disent prêts à apporter leur soutien financier et humanitaire. C’est dans cette optique que se situe la vente aux enchères silencieuse (Silent Action). Organisée par SEAL (Social and Economic Action for Lebanon), cet événement artistique charitable s’est tenu, pour la troisième année consécutive, à la galerie Mark Shilen à Soho. Il a rassemblé plus de trois cents amis et « supporters ». Devenu une tradition, le brunch a été généreusement offert par « International Delights », la compagnie de Nicholas and Spiro Sayegh, – deux frères qui ont brillamment réussi à New York. Il faut dire que l’enthousiasme de la jeune équipe, dirigée par Philippe Esseily (président), en coordination étroite avec un dynamique comité exécutif composé notamment de Rym Khalifé (secrétaire), Joumana Tager (trésorière), Philip Tager, Habib Kairouz, Marc Malek, et Waël Chéhab, aidé de Kinda Esseily, Alex et Alda Massoud, a su donner le ton. Plus de vingt-trois œuvres d’art ont été exposées. Photographies, peintures, aquarelles, gouaches, sculptures exécutées par les grands artistes libanais de la diaspora, éparpillés aux États-Unis et au Canada, ont été mises aux enchères. Les œuvres signées Nabil Nahas, Sumayyah Samaha, Wahid Nahlé, Annabel Daou, Marya Kzoun (sculpture en verre de Murano), Marwan Sahmarani, Hala Schoukair, Naji al-Hasani (photographie sur soie), Lilia Abdel Sater, Yasmine Chatila, Antoine Azzam (consul général du Liban à New York), Sara Abala, Wajih Nahlé, Roula Sorour, Ziad Naccache, Joanna Rizk, Denise Nassar, Mariam Hallab, Yasser Badreddine, Diane Ayoub, Sueraya Shaheen (photographies), Robert Frangieh, Magida Chaaban, Saad Ghosn, Joanna Seikaly, Lamia Joreige, et Josette Menassa Patterson (sculpture) ont été happées. Les recettes recueillies serviront à la réalisation de projets économiques, agricoles, touristiques, éducatifs, et techniques qui seront parrainés par SEAL-USA, en collaboration avec des organisations non gouvernementales (ONG) libanaises, dont l’Association d’aide au développement et la culture (Aldec), Mada al-Jord, Association pour la protection des sites et anciennes demeures (Apsad), AUB, al-Majmoua, Junior Achievement Lebanon, Fondation Saradar Online, et Society of Lebanon the Giver. Cinq grands projets en 2004-2005 Depuis sa création en 1997, SEAL s’est construit une solide réputation au Liban. Son champ d’action est multiple et son objectif louable. Créer des emplois n’est-il pas un moyen d’apporter sa contribution au règlement des problèmes économiques et sociaux dont souffre le pays ? En offrant une aide de 10 000 dollars par projet, SEAL donne la chance aux petits entrepreneurs de lancer leur propre entreprise. « Les projets effectués depuis son démarrage effectif en 1999 couvrent tout le territoire libanais. Les demandes émanant du Liban sont nombreuses », souligne Habib Keyrouz. Plus de cinq grand projets ont été réalisés en 2004 et 2005. Le premier est l’achat d’engrais aux agriculteurs et aux coopératives de Hasroun et Bazoun (Liban-Nord). Le deuxième a été réalisé en partenariat avec Aldec, une ONG composée en majorité de femmes installées à Atmal, dans la région de Jbeil. « L’objectif est d’offrir une formation aux femmes en milieu rural en axant sur le tourisme de la région, dans les domaines couvrant le « catering », l’installation et la gestion de petites auberges, l’enseignement de l’anglais, de la comptabilité, et du commerce, explique Philippe Esseily. Le troisième projet, exécuté avec la Fondation Saradar dirigée par Tania Hélou, porte sur le financement d’un autobus “ordinateur” itinérant qui passe dans plusieurs villages pour initier les villageois à l’utilisation de l’ordinateur. SEAL a contribué au financement d’un bus à Bar Élias, dans la Békaa, avec une session spéciale pour les handicapés. En novembre, une autre session éducative est prévue à Chabtin, (Batroun). Le quatrième projet, réalisé en partenariat avec le Rotary Club International et Junior Achievement Lebanon, devrait permettre aux jeunes de trouver une activité professionnelle adéquate en apprenant à rédiger un bon curriculum vitae. SEAL a sponsorisé, il y a deux ans, une école publique à Saïda, et cette année, une école de filles à Tripoli, indique Habib Keyrouz. Le cinquième projet a été exécuté en collaboration avec le département d’agriculture de l’AUB par la création d’une compagnie « Healthy Basket » pour la promotion des produits agricoles organiques, notamment la production d’une unité d’huile d’olive organique à Saïda. » Fondée en 1997, à New York, par un groupe de Libanais-Américains, SEAL (Social ans Economic Action for Lebanon) est une organisation apolitique, non religieuse, à but non lucratif, basée à New York, ayant pour objectif principal de financer et d’aider des Libanais dans le besoin à lancer une activité économique, agricole ou technique dans toutes les régions du Liban.
NEW YORK, de notre correspondante Sylviane ZEHIL

Les événements philanthropiques de « Fund Raising » au profit des causes charitables libanaises se succèdent à New York. Les Libanais américains sont désormais attentifs aux besoins de leur pays d’origine. Ils se disent prêts à apporter leur soutien financier et humanitaire.
C’est dans cette optique que se situe la vente aux...