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TERRORISME - Rice affirme la légalité de l’action du président US Bush aurait ordonné des écoutes téléphoniques à la suite des attentats du 11 septembre

L’Administration Bush n’a pas démenti hier que le président ait ordonné après les attentats du 11 septembre la mise sur écoutes de peut-être plusieurs milliers de personnes aux États-Unis sans mandat de la justice. La secrétaire d’État Condoleezza Rice a déclaré qu’elle n’allait pas « s’exprimer sur des activités de renseignements, les activités de renseignements, par nature, étant des activités sensibles qu’il ne faut pas compromettre ». « Je ne vais pas débattre d’activités de renseignements touchant à la sécurité de notre nation et aux efforts que nous menons pour empêcher des attaques », a abondé le porte-parole de la Maison-Blanche Scott McClellan, lors d’un point de presse agité. Face aux premières demandes publiques d’enquête sur cette affaire, Mme Rice et M. McClellan ont cependant réaffirmé, de manière générale, la totale légalité de l’action antiterroriste du président. Selon le New York Times, le président a signé en 2002 un ordre permettant à l’une des agences de renseignements les plus secrètes, l’Agence pour la sécurité nationale (National Security Agency, NSA), d’espionner les communications téléphoniques et électroniques des États-Unis vers l’étranger sans solliciter au préalable un mandat de la justice. Les appels et la correspondance électronique de plusieurs centaines, peut-être plusieurs milliers de personnes, américaines ou étrangères mais se trouvant aux États-Unis, ont ainsi été surveillés au cours des trois dernières années, écrit le quotidien vendredi. Or il s’agit d’une rupture majeure dans la pratique de collecte du renseignement, et des responsables mettent en doute auprès du journal la légalité de ces écoutes, à un moment où la politique antiterroriste de l’Administration Bush suscite déjà les vives inquiétudes de l’opposition démocrate et des groupes de défense des libertés. Selon la lecture des textes qui prévalait, le renseignement ne pouvait espionner les appels ou les mails partant des États-Unis sans mandat de la Cour de surveillance du renseignement étranger, dit le New York Times. Mais, selon le journal, l’Administration Bush a jugé nécessaire après le 11 septembre de permettre à la NSA d’agir rapidement pour surveiller des communications qui pourraient révéler des menaces contre les États-Unis.
L’Administration Bush n’a pas démenti hier que le président ait ordonné après les attentats du 11 septembre la mise sur écoutes de peut-être plusieurs milliers de personnes aux États-Unis sans mandat de la justice. La secrétaire d’État Condoleezza Rice a déclaré qu’elle n’allait pas « s’exprimer sur des activités de renseignements, les activités de...