Courrier Hommage à Grace Kelly

Avec son charme radieux et son élégance intemporelle, princesse Grace est l’incarnation de la beauté féminine à l’état pur. Actrice glacée, elle fait ses débuts à Broadway en 1949, après avoir suivi les cours d’art dramatique de l’American Academy de New York. Vedette de High Noon avec Gary Cooper et The Country Girl (pour lequel elle remporta un Oscar), ce n’est qu’en 1954 que le public tombe sous son charme, pour son raffinement sophistiqué et simple à la fois, dans les merveilleuses œuvres de Hitchcock : Rear Window (Fenêtre sur cour), Dial M for Murder et To Catch a Thief. En trois films, elle forge son image, celle d’une blonde un peu froide et dont la distinction cache un tempérament néanmoins affirmé. Malgré des apparitions de plus en plus rares sur les écrans, elle continue à jouer dans des films tels que High Society, de Charles Walters, et The Swan, de Charles Vidor. En 1956, elle met un terme à sa courte mais brillante carrière cinématographique pour épouser le prince Rainier de Monaco. Oubliant les feux des médias et les lumières du septième art, elle se consacre à une nouvelle vie qui tourne autour de famille et royauté, loin des photographes et des paparazzi. En 1982, c’est le choc pour tous les amoureux de Grace Kelly : elle trouve la mort dans un accident de voiture, près de Monaco. Tout le monde sera affecté par sa disparition subite, mais personne n’oubliera l’actrice devenue princière non pas par le mariage avec Rainier, mais par son sang royal inné qu’elle apporta au cinéma. Élias ABOU CHARAF