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La City de Londres menacée par sa concentration géographique

La concentration des institutions financières dans la City de Londres demeure la principale source de vulnérabilité du secteur à une attaque terroriste ou une catastrophe naturelle de grande ampleur, selon un rapport publié hier par la FSA. L’autorité britannique des services financiers, qui a interrogé une soixantaine d’entreprises (banques, maisons de courtage, opérateurs boursiers, etc.), a relevé 400 sites « critiques », dont la moitié dans un rayon de 10 kilomètres autour de la station de métro Bank, cœur de la City. Ces sites sont soit des locaux principaux d’entreprises, soit des locaux de repli en cas de perturbation de l’activité. Cette concentration poserait problème dans le cas, par exemple, où l’accès au quartier ne serait plus possible. D’où la nécessité de disposer de locaux secondaires en dehors de la zone. La FSA ne propose pas de distance minimum, mais constate que de plus en plus d’entreprises recherchent des locaux au-delà de l’autoroute M25 qui ceinture le « Grand Londres ». De plus, des améliorations sont à apporter, selon le régulateur, qui pointe la grande dépendance du secteur envers les réseaux de télécommunications, en particulier ceux de BT Group, et les infrastructures financières de base, qui permettent le paiement de gros, la compensation et le règlement-livraison des transactions boursières.
La concentration des institutions financières dans la City de Londres demeure la principale source de vulnérabilité du secteur à une attaque terroriste ou une catastrophe naturelle de grande ampleur, selon un rapport publié hier par la FSA.
L’autorité britannique des services financiers, qui a interrogé une soixantaine d’entreprises (banques, maisons de courtage, opérateurs...