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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

« L’espoir me porte » Au 14e Salon Lire en français et en musique, le 12 novembre 2005, j’ai signé mon autobiographie L’Espoir me porte au stand de la librairie Stephan. Près de 800 exemplaires ont été vendus dans le cadre du Salon. Des personnalités politiques sont venues me féliciter, mais ce qui m’a le plus ému, c’était de voir notre Premier ministre, M. Fouad Siniora, attendri par mon ouvrage et attentif à mes propos. J’ai été surpris de voir l’intérêt des gens pour un ouvrage comme le mien. Cela m’a prouvé que, malgré la période difficile que traverse notre pays, les valeurs de solidarité sont bien réelles et vivantes. Mais cela ne suffit pas, il faut aller de l’avant, promulguer des lois toujours plus pertinentes en faveur des handicapés et surtout les appliquer. Si toutes les personnes qui se sont intéressées à ma démarche, qui ont lu mon livre, pouvaient se transformer en groupe de pression pour changer les choses et pour qu’enfin chacun et tous, nous les personnes aux besoins spéciaux, puissions, malgré tout, jouir d’une vie ô combien chère. J’espère vraiment voir aboutir un effort national, car je pense qu’en s’occupant des plus démunis, notre pays marquera sa maturité et son haut rang parmi les nations. Bachir BEJJANI Le candidat idéal Tout candidat à la présidence de la République libanaise doit s’engager à : 1 – Ouvrir une enquête internationale sur l’assassinat des présidents martyrs Béchir Gemayel et René Moawad, et de tous les hommes politiques assassinés entre 1975 et 2005. 2 – Ordonner un audit par une firme internationale sur les 45 milliards de dollars de dettes, pour savoir comment, pourquoi et où ils ont été dépensés. 3 – Ordonner un audit interne sur les dépenses de l’État pendant les quinze dernières années. 4 – Se déclarer pour un Liban neutre, avec pour slogan : le Liban et la cause libanaise en premier. 5 – Réclamer l’application de tous les accords des Nations unies sans conditions. 6 – Faire voter une nouvelle loi électorale prévoyant pour la diaspora un droit de vote. 7 – Proclamer solennellement le Liban des 17 millions de Libanais. Ce candidat existe-t-il ? Oui. André JABBOUR PARIS Comme tout le monde Que ce soit dans la file des cars scolaires de midi ou dans les embouteillages de fin de journée, les automobilistes sont souvent agressés par les klaxons de ceux qui ne veulent pas prendre leur mal en patience. Au théâtre, dans les concerts ou aux douanes, nous nous sommes habitués, hélas, aux traitements de faveur réservés à ceux qui hantent les allées du pouvoir. Et le passage en trombe, toutes sirènes hurlantes, d’un convoi « officiel » ne provoquera plus parmi les automobilistes qu’un haussement de sourcils ou une invective prononcée à mi-voix et sitôt oubliée. En revanche, l’élection du bâtonnier de l’Ordre des avocats, le dimanche 20 novembre, aura dérogé aux règles locales. Pour ceux qui y participaient pour la première fois, le spectacle de l’ancien président Amine Gemayel, du chef du parti Kataëb Karim Pakradouni et du député Nehmetallah Abi Nasr faisant la queue comme tout le monde semblait pour le moins surprenant. L’Ordre des avocats semble donc à lui seul avoir appris et su imposer ces règles du jeu démocratique. Loin de l’inégalité accoutumée, les avocats se retrouvent tous égaux devant la loi… de la queue. Pas de traitements de faveur ni de « VIP en vue, laissez passer », les avocats ne se laissent pas marcher sur les pieds ! Il serait temps de limiter les convois aux figures de proue du gouvernement. Les parlementaires, eux, n’auront qu’à se déplacer comme le commun des mortels… Mona ALAMI La drogue et les médias Je lis dans votre journal du 25/11/05, sous le titre : « Arrestation de trois dealers », l’entrefilet suivant : « La brigade des stupéfiants des FSI a arrêté trois dealers, H.S., H.F. et A.H., dans la région dite désert de Choueifate. La police a également retrouvé des stupéfiants que les malfaiteurs comptaient écouler dans la région du Mont-Liban. » Certes cela n’est qu’un fait divers. Toutefois, il est indéniable que les médias libanais de tous bords évitent soigneusement de faire une analyse objective et approfondie du sujet des narcotiques. Vous me direz que les journalistes libanais ont du pain sur la planche dans un pays miné par une instabilité tant économique que politique. Mais avouez que le sujet de la drogue dans un pays aussi conservateur que le Liban est bel et bien tabou. Et pourtant les Libanais se cament largement. En continuant à suivre la politique de l’autruche, les médias sont coupables de non-assistance à personnes en danger tout comme les responsables politiques. Jean-Jacques MOLLO La mémoire de Kamal Joumblatt Mlle Ridab Bou Nasser Eddine, veuillez croire que je m’associe à l’admiration que vous portez à Kamal Joumblatt, comme beaucoup de Libanais d’ailleurs (voir L’Orient-Le Jour du mardi 6 décembre 2005). Dans notre histoire contemporaine, peu d’hommes ont pu et su rester fidèles à des principes qui nous ont élevés au-dessus de la mêlée politique tout en nous faisant prendre conscience de notre spiritualité. Je ne pourrai expliquer cette impulsion qui me saisit et, toujours par fidélité à la mémoire de M. Joumblatt, voudrai inclure le président Béchir Gemayel sur la liste des victimes du régime stipendié auquel vous faites allusion. La mention du président Gemayel, tout comme les autres politiciens, martyrs du Liban, n’est qu’une dimension d’inclusion de la philosophie de Kamal Joumblatt, dont les visions sociales et politiques étaient constamment guidées par un esprit de tolérance et d’humanisme, toujours dans le respect des idéaux des autres, ces mêmes visions qui ont fait de lui un grand homme. Béchir Gemayel rêvait d’un pays indépendant, souverain, multiculturel et fondé sur des principes de démocratie. À ce titre, je suis sûr qu’il aurait mérité sa place sur la liste des leaders martyrs pour un pays souverain sur ses 10452 kilomètres carrés. Jean-Claude DELIFER Montréal, Canada
« L’espoir me porte »

Au 14e Salon Lire en français et en musique, le 12 novembre 2005, j’ai signé mon autobiographie L’Espoir me porte au stand de la librairie Stephan. Près de 800 exemplaires ont été vendus dans le cadre du Salon.
Des personnalités politiques sont venues me féliciter, mais ce qui m’a le plus ému, c’était de voir notre Premier ministre, M. Fouad Siniora,...