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Pour Mikati, l’actuel gouvernement ne peut pas mener le dialogue

L’ancien Premier ministre, Nagib Mikati, a estimé que le Liban « ne peut être gouverné qu’en privilégiant la modération, le consensus, l’accord entre tous ses fils, loin de la politique des défis et de la logique de la majorité et de la minorité. La plus grande preuve du succès de cette méthode, c’est de m’avoir choisi à la présidence du Conseil lorsque le Liban traversait une étape très difficile », a-t-il soutenu. Privilégiant le dialogue avant toute prise de décision par la majorité, l’ex-n° 3 de l’État a rendu hommage, au cours d’un entretien à la VDL, à son successeur et au patriotisme de celui-ci, à sa « sagesse dans son appréhension des relations libano-syriennes et sa façon de régler les problèmes ». Il a cependant relevé que l’actuel gouvernement « ne peut pas mener ce dialogue, à cause de la complexité de sa formation, les circonstances de sa naissance et de la réalité politique actuelle ». Nagib Mikati n’est pas convaincu non plus que la démission d’Émile Lahoud « réglerait le lendemain tous les problèmes ». Ce qui ne l’empêche pas d’exprimer ses « réserves » concernant l’obstination du chef de l’État à conserver son poste jusqu’à la dernière minute de son mandat. Ni de penser que le débat autour de cette démission « n’est pas sérieux. Certains veulent que la question de la présidence reste bloquée jusqu’à nouvel ordre », a-t-il dit. Enfin, concernant les fermes de Chebaa, il a déclaré que même « s’il y a de nombreux signes indiquant leur libanité, il faudrait que cela soit prouvé au niveau international ». Et il a souhaité que l’accord de Taëf soit parachevé avant que de parler de son amendement ou de son abrogation.
L’ancien Premier ministre, Nagib Mikati, a estimé que le Liban « ne peut être gouverné qu’en privilégiant la modération, le consensus, l’accord entre tous ses fils, loin de la politique des défis et de la logique de la majorité et de la minorité. La plus grande preuve du succès de cette méthode, c’est de m’avoir choisi à la présidence du Conseil lorsque le Liban traversait...