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Le chef du Courant du futur s’exprimait à Dubaï en présence, entre autres, de Walid Joumblatt Hariri : Nous ne ferons aucun compromis sur la question du tribunal international

Le chef du Courant du futur (CdF), Saad Hariri, a réaffirmé ce week-end qu’il y a de « nombreux sujets sur lesquels on ne fera aucun compromis, à l’instar de la question du tribunal international, qui sera mis sur pieds si Dieu le veut. Et je ne pense vraiment pas que notre décision visant à demander la création d’un tel tribunal provoquerait quelque scission que ce soit, parce que les Libanais, toutes communautés confondues, souhaitent cela », a-t-il dit. Le jeune député a assuré qu’il fera son possible pour qu’échouent toutes les tentatives visant, depuis l’assassinat de Rafic Hariri, à semer le trouble entre sunnites et chiites. « De la même façon que nous refusons tout compromis sur les armes du Hezbollah, nous ne marchanderons pas sur le compte d’un tribunal international ou sur celui du sang de Rafic Hariri », a-t-il souligné. Saad Hariri s’exprimait au cours d’un dîner offert en son honneur à Dubaï par le groupe d’amitié libano-émirien, auquel participaient le chef du PSP Walid Joumblatt (qui s’est rendu hier en Arabie saoudite), les ministres Marwan Hamadé, Ghazi Aridi et Nehmé Tohmé, ainsi que les députés Nabil de Freige, Bassem Sabeh, Hadi Hobeiche et Serge TerSarkissian, l’ancien député Ghattas Khoury, et la veuve de Bassel Fleyhane, Yasma Fleyhane. Interrogé sur le mandat Mehlis, l’héritier politique de Rafic Hariri a cité L’Orient-Le Jour, rappelant que le juge allemand avait souligné que son mandat se termine effectivement le 1er janvier 2006. « C’est une question technique qui sera résolue et nous n’aurons pas à nous en faire parce que l’enquête se poursuivra, aussi effrénées que soient les tentatives des uns et des autres visant à occulter la vérité. Nous allons savoir qui a tué Rafic Hariri, quelle que soit l’identité des assassins », a-t-il dit. Sur la situation économique au Liban et sur les moyens de l’améliorer, le patron du CdF a souligné que le Premier ministre, Fouad Siniora, bénéficie de la confiance de tous les courants politiques, et qu’il travaille « jour et nuit afin que l’on atteigne le but que l’on s’est fixé sur le plan économique ». Rappelant que personne n’avait imaginé que les listes électorales seraient, un jour, « made in Lebanon », il a estimé que les solutions allaient « bientôt » être trouvées. « Sauf que beaucoup de gens veulent faire du tort au pays, et notre mission est de ramener ces gens là où ils devraient être », a ajouté Saad Hariri. Pressé de dire s’il existe des zizanies au sein même de la majorité parlementaire, Saad Hariri a répondu par l’image, en montrant le chef du PSP assis au premier rang de l’assistance. « C’est la plus grande preuve de la solidité de notre alliance », a-t-il affirmé, soulignant son optimisme concernant l’avenir du Liban : « Nous disposons d’une chance en or pour mener le Liban là où le président-martyr ambitionnait de le conduire », a-t-il ajouté. Sur le point de savoir si sa présence à Beyrouth ne constituerait pas un facteur psychologique très important, il a éludé, indiquant que deux projets sont en concurrence pour le Liban : « Celui de la renaissance du pays, et un autre, basé sur les compromis, le désespoir, la régression, la tutelle, etc. Si je dis que le Liban va très bien, c’est parce qu’aucune résolution de l’ONU n’a été édictée contre lui. Ce sont les autres qui ont un problème ; ils s’en prennent à moi, à Walid Joumblatt, ils essaient depuis neuf mois de faire bouger la rue, mais qu’ont-ils pu faire ? Rien. Le Liban est plus fort que cela. Nous devons améliorer nos performances, et nous allons le faire, nous en sommes capables. Leur volonté de propager le pessimisme échouera : le Liban est désormais libre et indépendant, et chaque Libanais peut désormais s’exprimer comme il l’entend sans que personne ne s’oppose à lui », a soutenu Saad Hariri.
Le chef du Courant du futur (CdF), Saad Hariri, a réaffirmé ce week-end qu’il y a de « nombreux sujets sur lesquels on ne fera aucun compromis, à l’instar de la question du tribunal international, qui sera mis sur pieds si Dieu le veut. Et je ne pense vraiment pas que notre décision visant à demander la création d’un tel tribunal provoquerait quelque scission que ce soit, parce que...