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OMC Peu d’avancées concrètes à Genève

La réunion ministérielle de six grands acteurs de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), samedi à Genève, a produit peu de résultats concrets, malgré l’impulsion donnée le jour même à Londres par les ministres des Finances du G7. Les responsables du Commerce et de l’Agriculture de l’Australie, du Brésil, des États-Unis, de l’Inde, du Japon et de l’Union européenne se sont séparés dans l’après-midi après avoir entamé la veille au soir une discussion destinée à préparer la conférence ministérielle de l’OMC prévue du 13 au 18 décembre à Hong Kong. « En ce qui concerne de nouvelles propositions, je pense qu’il n’y a rien eu de terriblement nouveau », a reconnu à l’issue de la réunion le ministre brésilien des Affaires étrangères, Celso Amorim, lors d’une conférence de presse avec ses homologues. Auparavant, le Brésil et l’Inde avaient pris à Londres, lors de la réunion du G7, l’engagement écrit d’ouvrir davantage leurs marchés aux produits industriels et aux services, mais en réitérant leur exigence d’obtenir en contrepartie un geste de l’Union européenne (UE) et des États-Unis en matière agricole. Mais pas plus M. Amorim que le ministre indien du Commerce Kamal Nath n’ont précisé en quoi consistaient exactement ces concessions. Les ministres s’acheminent en revanche vers l’adoption d’un « paquet développement » destiné à aider l’inclusion des pays les moins avancés (PMA) dans le commerce mondial. Le représentant américain pour le Commerce, Rob Portman, a rapporté que, pour la première fois, les États-Unis avaient discuté de la possibilité d’offrir un accès sans droits de douane ni quotas aux produits exportés par les PMA. Cette disposition existe déjà dans l’UE et Bruxelles souhaite que les autres pays l’adoptent également. Les ministres ont aussi promis de remédier à Hong Kong à « l’érosion des préférences » des pays Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) qui disposent d’un accès préférentiel au marché européen. Ces préférences risquent d’être érodées par une baisse généralisée des droits de douane de l’UE. Les participants se sont par ailleurs donné jusqu’au 1er mars pour se mettre d’accord sur la question d’une date butoir pour l’élimination des subventions aux exportations agricoles et sur les autres formes de concurrence à l’exportation, comme les crédits export versés par les États-Unis ou bien les monopoles exportateurs de l’Australie ou du Canada.
La réunion ministérielle de six grands acteurs de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), samedi à Genève, a produit peu de résultats concrets, malgré l’impulsion donnée le jour même à Londres par les ministres des Finances du G7.
Les responsables du Commerce et de l’Agriculture de l’Australie, du Brésil, des États-Unis, de l’Inde, du Japon et de l’Union européenne se...