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Pollution Premières traces de benzène détectées sur le fleuve Amour en Russie

Des traces de benzène de la nappe toxique venant de Chine ont été détectées pour la première fois dans le fleuve Amour, à quelques kilomètres de Khabarovsk, une ville russe de 600 000 habitants, a indiqué hier l’Agence de surveillance des ressources naturelles. Selon Oleg Mitvol, le numéro deux de l’organisme russe, les traces de benzène proviennent soit de la pollution venant de Chine, soit de rejets d’une usine de la région de Khabarovsk, dans l’Extrême-Orient russe. Joint ensuite par téléphone, le responsable du service de presse de l’agence, Evgueni Sneguirov, a déclaré officiellement qu’il était « évident » que le benzène venait de Chine. Les taux de pollution au benzène analysés après des prélèvements dimanche dans un bras de l’Amour, à quelques kilomètres à l’ouest de Khabarovsk, sont de 1,5 à 2 fois supérieurs aux normes autorisées, selon M. Sneguirov, qui a déclaré citer les « conclusions préliminaires » des experts. L’explosion, le 13 novembre, d’une usine pétrochimique, dans la province chinoise du Jilin, avait causé une pollution de la Songhua, un affluent du fleuve Amour. Une nappe toxique de benzène longue de 80 km progressait depuis vers la Russie, notamment vers les villes de Khabarovsk et de Komsomol-sur-Amour. Hier, Oleg Mitvol a demandé aux autorités de Khabarovsk d’interdire pendant un an la pêche et la consommation de poissons du fleuve Amour. « La pollution de l’Amour ne durera pas longtemps (...). Mais les poissons vont accumuler des substances toxiques. Il faut que les gens le comprennent », a-t-il déclaré. De leur côté, les écologistes ont mis en garde contre les conséquences à long terme de la pollution dans la région. La nappe de benzène pourrait en effet représenter une menace pour la santé humaine, contaminer la chaîne alimentaire et perturber l’écosystème de la région.
Des traces de benzène de la nappe toxique venant de Chine ont été détectées pour la première fois dans le fleuve Amour, à quelques kilomètres de Khabarovsk, une ville russe de 600 000 habitants, a indiqué hier l’Agence de surveillance des ressources naturelles. Selon Oleg Mitvol, le numéro deux de l’organisme russe, les traces de benzène proviennent soit de la pollution venant de...