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L’université de Kaslik confirme sa vocation de trait d’union entre les pays arabes et la francophonie La faculté de gestion de l’USEK se penche sur le financement des entreprises des pays méditerranéens

La faculté de gestion et de sciences commerciales de l’Université Saint- Esprit de Kaslik (USEK) a donné hier le coup d’envoi de son séminaire annuel sur la gestion d’entreprises. Le colloque, organisé en collaboration avec HEC-Montréal et Euromed Marseille, est placé sous le thème de « la politique de financement et d’audit des institutions des pays du bassin méditerranéen ». Ont également coopéré à cette initiative l’Agence universitaire francophone (AUF), la Fédération des universités arabes et le syndicat des experts-comptables au Liban. La séance inaugurale du séminaire a eu lieu hier à l’USEK en présence, notamment, du ministre Michel Pharaon, représentant le chef du gouvernement, Fouad Siniora, le député de Jbeil, Chamel Mouzaya, le recteur de l’USEK, le père Antoine Ahmar, les doyens et de nombreux étudiants de l’USEK ainsi que des professeurs de plusieurs universités de pays méditerranéens. Au début de la cérémonie, le père Ahmar a prononcé un court discours dans lequel il a notamment souligné que « l’USEK a constamment œuvré en vue de développer les relations de coopération entre les différentes universités et organisations professionnelles, nationales et internationales, convaincue du rôle actif et essentiel des universités dans la diffusion de la culture et de la connaissance dans nos sociétés modernes ». « Notre engagement sur ce plan, a ajouté le recteur de l’USEK, est renforcé par le fait que la faculté de gestion et de sciences commerciales est affiliée à la Fédération des universités arabes, où elle joue un rôle actif. Un tel rôle est facilité par la place de choix que cette faculté occupe au sein de l’Agence universitaire de la francophonie. Au cœur de la francophonie, notre faculté défend la spécificité de la région arabe et au sein du monde arabe, nous sommes une voix francophone privilégiée. » Et le père Ahmar d’ajouter : « À l’ère de la mondialisation, les frontières sont tombées et les intérêts économiques sont enchevêtrés, ce qui impose une révision des politiques financières, économiques et d’audit. Les pays méditerranéens ont constamment été, à travers les siècles, à l’avant-garde de l’ouverture économique et de l’établissement de relations commerciales entre eux ainsi qu’avec le reste du monde. » Le doyen de la faculté de gestion de l’USEK, Georges Azzi, a pris à son tour la parole pour souligner, notamment, que l’organisation de ce séminaire reflète « notre engagement à suivre la mission que nous a confiée le pape Jean-Paul II, à savoir de faire de notre université une plate-forme de dialogue et d’ouverture ». L’allocution de Pharaon Prononçant une allocution au nom du chef du gouvernement, M. Pharaon a notamment déclaré que « cette université (l’USEK) est devenue un exemple à suivre en termes de compétences scientifiques et d’ouverture sur les pays arabes et le monde occidental ». « Elle joue un rôle d’avant-garde, comme ce fut toujours le cas pour le Liban, en tant que véhicule de la culture entre l’Orient et l’Occident, a ajouté M. Pharaon. Le Liban aspire à un tel rôle dans tous les domaines. Il ne pourra le jouer amplement qu’en adhérant au partenariat euro-méditerranéen, d’une part, et en favorisant l’émergence d’un marché économique arabe, d’autre part ». Après avoir rappelé qu’il avait représenté le président martyr Rafic Hariri à l’ouverture d’un séminaire semblable en l’an 2002, le ministre Pharaon a souligné qu’à l’époque, il avait mis l’accent sur la nécessité de développer l’action institutionnelle au sein des sociétés familiales, de même qu’il avait appelé à faire preuve de transparence dans le secteur privé et à ouvrir le capital des sociétés en ayant recours au marché financier. Et M. Pharaon d’ajouter : « Il est apparu clairement que la réforme économique et financière n’est pas possible sans réforme politique. Nous avons enduré d’une telle faille pendant de nombreuses années. Mais aujourd’hui, et après les changements intervenus dans le pays, à commencer par le recouvrement de la souveraineté, de l’indépendance et de l’autonomie de décision, nous pouvons dire que nous avons donné le coup d’envoi au chantier de la réforme à tous les niveaux, par le biais de la complémentarité entre les institutions étatiques et le secteur privé sur des bases modernes. » Et le ministre Pharaon de conclure : « Il est vrai que nous traversons une phase transitoire sur le plan politique interne. Il est tout aussi vrai que certaines fractions tentent d’entraver le processus de réforme et de changement. Mais il reste que ce gouvernement s’emploie à jeter les bases de la réforme économique et financière dont les fondements feront l’objet d’un document de travail qui sera soumis à un débat au niveau des forces vives de la société civile, avant la tenue de la conférence (internationale) de soutien politique et financier au Liban qui se tiendra en février prochain. »
La faculté de gestion et de sciences commerciales de l’Université Saint- Esprit de Kaslik (USEK) a donné hier le coup d’envoi de son séminaire annuel sur la gestion d’entreprises. Le colloque, organisé en collaboration avec HEC-Montréal et Euromed Marseille, est placé sous le thème de « la politique de financement et d’audit des institutions des pays du bassin méditerranéen »....