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Kiev estime être « sur la bonne voie », Tbilissi appelle l’Occident à soutenir la démocratie dans la région L’Ukraine et la Géorgie fêtent l’anniversaire de leurs révolutions

L’Ukraine et la Géorgie, deux pays appartenant autrefois à l’empire soviétique, ont respectivement célébré mardi la « révolution orange » et hier la « révolution de la rose ». Alors que la président ukrainien Viktor Iouchtchenko a déclaré que son pays était sur la bonne voie, la Géorgie a appelé l’Occident à soutenir la démocratie encore « fragile » de ce pays du Caucase du Sud. Le président ukrainien, Viktor Iouchtchenko, a déclaré mardi que son pays était sur « la bonne voie », devant plus de 100 000 Ukrainiens réunis dans le centre de Kiev pour marquer le premier anniversaire de la « révolution orange » qui l’a porté au pouvoir. « Je dirais à ceux qui ont baissé les bras (...) mes amis, en tant que président de ce pays, j’affirme que nous suivons le seule bonne voie, celle de la liberté et de la justice pour chaque personne », a déclaré M. Iouchtchenko. Il a également appelé à réunir l’équipe « orange » à l’approche des législatives cruciales de mars 2006, en présence de son ancienne alliée Ioulia Timochenko, qui a rompu avec lui après avoir été limogée en septembre du poste de Premier ministre. Pour sa part, Mme Timotchenko, dont le discours précédait celui du président, a mis en garde contre « une revanche » de l’ancien régime aux législatives, selon elle « aujourd’hui possible comme jamais » avant. L’Ukraine a célébré mardi le premier anniversaire de la « révolution orange », ces 17 jours de protestations populaires pacifiques qui ont mis fin au régime du président Leonid Koutchma et porté au pouvoir l’ancienne opposition prooccidentale menée par M. Iouchtchenko. Malgré les espoirs déçus d’une bonne partie de la population, l’orange a de nouveau envahi le Maïdan Nezalejnosti (place de l’Indépendance), haut lieu du soulèvement à Kiev. Par ailleurs, la Géorgie, qui fêtait hier le deuxième anniversaire de la « révolution de la rose », a appelé l’Occident à soutenir la démocratie encore « fragile » dans ce pays. L’intégration dans l’OTAN et l’Union européenne est « notre avenir commun », a souligné le président géorgien, Mikhaïl Saakachvili, en s’adressant à ses homologues ukrainien, estonien et roumain, lors d’une conférence internationale organisée pour l’occasion. Parallèlement, ces deux derniers jours, le Parlement géorgien examinait la possibilité pour la Géorgie de quitter la CEI, la Communauté des États indépendants créée lors de l’effondrement de l’URSS et réunissant 12 des anciennes républiques soviétiques. Les quatre présidents ont déposé hier sur la place de la Liberté, dans le centre de Tbilissi, la première pierre d’un monument haut de 30 mètres dédié « à la liberté », œuvre à venir du sculpteur russe d’origine géorgienne Zourab Tsereteli : une statue de saint Gueorgui, un saint orthodoxe particulièrement honoré en Géorgie.
L’Ukraine et la Géorgie, deux pays appartenant autrefois à l’empire soviétique, ont respectivement célébré mardi la « révolution orange » et hier la « révolution de la rose ». Alors que la président ukrainien Viktor Iouchtchenko a déclaré que son pays était sur la bonne voie, la Géorgie a appelé l’Occident à soutenir la démocratie encore « fragile » de ce pays du...