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Changer l’article 534 du code pénal

Il y a quelques semaines, la journaliste Nada Merhi expliquait dans L’Orient-Le Jour combien il était difficile pour les sidéens de se procurer des médicaments pourtant indispensables à leur survie. Tout le monde sait que les sidéens sont souvent homosexuels ou, comme on dit aujourd’hui pour enlever la connotation médicale liée à ce mot, gay. Mais les gays ne sont la cible de ce terrible fléau que parce qu’ils ont des relations à la sauvette, vu que cet acte est puni par l’article 534 du code pénal libanais. Ils papillonnent donc de partenaire en partenaire par peur de la police ou d’un chantage, ce qui multiplie évidemment les risques de contracter cette maladie qui tue et qui coûte de plus si cher à soigner. Je demande instamment qu’un groupe de députés prenne l’initiative de déposer un projet de loi reformulant ledit article 534 qui ne parle que d’« actes contre nature ». Il ne s’agit évidemment pas de dépénaliser l’inceste ou la pédophilie, simplement de dépénaliser les relations entre adultes consentants. Tous les pays évolués, d’où nous nous procurons nos voitures, nos ordinateurs et nos cellulaires, l’ont fait depuis longtemps. Cela contribuerait à éviter la propagation de ce fléau et éviterait à un groupe non négligeable de la société de se trouver dans une situation fausse vis-à-vis de la loi de leur pays car, pour terminer, tous les psychiatres s’accordent à considérer l’homosexualité comme une tendance ou un penchant comme un autre, et plus du tout comme une maladie. Je demande donc au Dr Mario Aoun, président de l’Ordre des médecins, de prendre l’initiative de contacter les députés membres des commissions parlementaires des droits de l’homme et de la justice et de réunir le nombre de députés requis pour déposer un projet de loi dépénalisant ce qui n’est plus qu’un simple « comportement » dans les pays civilisés. Nabil MATTA
Il y a quelques semaines, la journaliste Nada Merhi expliquait dans L’Orient-Le Jour combien il était difficile pour les sidéens de se procurer des médicaments pourtant indispensables à leur survie. Tout le monde sait que les sidéens sont souvent homosexuels ou, comme on dit aujourd’hui pour enlever la connotation médicale liée à ce mot, gay. Mais les gays ne sont la cible de ce...