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La Bourse de Beyrouth efface ses gains

La Bourse de Beyrouth n’a pas pu se soustraire à la déception provoquée par le report au 1er trimestre 2006 de la conférence internationale d’assistance au Liban qui devait se tenir en principe vers la mi-décembre. Bien que le gouvernement libanais se soit tenu à rassurer la communauté financière que ce report n’était nullement motivé par des conditions politiques, les opérateurs, qui avaient manifesté un grand engouement pour les grandes valeurs cotées, comme Solidere et certains titres bancaires, pendant la première moitié de la semaine dernière, ont estimé devoir prendre leurs gains à la veille du week-end. À cela aurait contribué un environnement chargé de rumeurs et de mésentente politique intérieure incitant les investisseurs à la retenue en attendant l’éclaircissement de la situation sous plus d’un rapport, surtout après le discours incendiaire du président syrien Bachar el-Assad, jeudi dernier. Dans ce contexte, les actions A et B de Solidere, qui avaient frôlé le seuil de 14 $ (à 13,97 $) mercredi dernier, n’ont pas tardé à subir la pression des ventes bénéficiaires dès jeudi. Elles ont dû, en effet, achever la semaine à respectivement 13,55 $ contre 13,58 $ à la fin de la semaine qui l’a précédée (-0,22 %) et à 13,57 $ contre 13,51 $ (+0,44 %) pendant la même période, pour des échanges portant sur 722 417 actions des deux catégories d’une valeur boursière de 9 960 035 $, soit 67,03 % de l’ensemble de la cote. Il en est de même des valeurs bancaires, qui ont représenté 31,56 % du marché avec 1 728 814 titres négociés d’une valeur de 4 689 894 $ et qui ont souffert de cet assombrissement du climat politique. En effet, les actions (ex. droit) de la Byblos Bank, qui ont bondi jusqu’à 1,75 $, ont dû achever la semaine dernière à 1,69 $ contre 1,70 $ à la fin de la semaine qui l’a précédée (-0,59 %). Les certificats GDR de la Banque Audi ont aussi reculé de 48,50 $ à 48,05 $ (-0,93 %), et ceux de la BLOM Bank ont réduit leurs gains de 5,89 % à 2,66 % en s’inscrivant finalement à 54 $, après 55,70 $, contre 52,60 $ à la fin de la semaine se terminant au 2 novembre. Phénomène identique pour le cimentier Holcim qui a finalement abandonné 1,45 % en reculant de 1,38 $ à 1,36 $ d’une semaine à l’autre. Finalement, la cote à dû abandonner tous ses gains de la semaine avec le recul de l’indice BLOM des valeurs libanaises d’un plus haut à 1 042,25 points, mercredi dernier, à 1 021,49 points vendredi 11 novembre, contre 1 021,80 points à la fin de la semaine se terminant le 2 novembre à la veille du long chômage du Fitr. Ce mouvement s’est produit dans un marché relativement actif avec 2 473 012 titres négociés d’une valeur de 14 859 171 $, contre 522 372 titres d’une valeur de 4 044 986 $ pendant la même période. E.K.

La Bourse de Beyrouth n’a pas pu se soustraire à la déception provoquée par le report au 1er trimestre 2006 de la conférence internationale d’assistance au Liban qui devait se tenir en principe vers la mi-décembre.
Bien que le gouvernement libanais se soit tenu à rassurer la communauté financière que ce report n’était nullement motivé par des conditions politiques, les...