Un comité de soutien, pour l’instant peu actif

Claude Hajjar, militante du parti des Gardiens du cèdre et qui suit de près le dossier des Libanais réfugiés en Israël, a fondé en septembre dernier un comité de soutien pour appuyer la cause de ces derniers et faire du lobbying en faveur de leur retour. Elle a même établi des contacts avec diverses formations politiques et avec des instances religieuses. Mais tous les efforts de cette militante courageuse et déterminée ont été gelés après ce qu’on appelle désormais « l’affaire des Gardiens du cèdre ». Suite à la conférence de presse des trois membres de ce parti, Joseph Tok, Habib Younès et Naji Aoudé, le 13 septembre dernier, le dossier des Gardiens a été rouvert sous prétexte que dans un CD distribué au cours de la conférence, ce parti appelle à la violence et au racisme. Les trois jeunes gens sont toujours emprisonnés et l’enquête est en cours, mais, selon Claude Hajjar, il s’agit d’un coup monté pour étouffer dans l’œuf toute tentative d’ouvrir des dossiers épineux.