Les principaux participants libanais

Mirvat Hamzé (Club Maristes) Mirvat est, selon elle, la moins préparée physiquement du trio Maria Pia Nehmé-Diala Chab-Mirvat Hamzé, avec « seulement un mois et demi d’entraînement à mon actif pour les 42,125 km. De plus, elle avoue avoir « été légèrement désavantagée par le jeûne du ramadan ». Quant aux pronostics de cette jeune maman : « Même s’il y a quelques années aux 3 000 m sur piste je prenais facilement un tour à Pia, je miserais plutôt sur elle pour la 1re place au marathon. Je la félicite pour sa reconversion réussie… ». Mona Augis Avec 36 marathons, deux 100 km et un « six-heures », Mona Augis est de loin la plus expérimentée des Libanaises au départ des 42,125 km. Pour la seule année 2005, elle compte à son actif pas moins de 4 marathons : Paris en avril (3 h 28’), Azay-le-Rideau en juin (3 h 45’), Amsterdam en octobre (3 h 22’ 05’’, record personnel), et moins d’un mois après elle s’alignera au départ du marathon de Beyrouth : « Je ne m’en vante pas auprès de mes amis sportifs, parce qu’ils me prendront pour une folle. » « En plus d’être un challenge, j’avais très envie de courir à Beyrouth. » Quant à savoir si elle sera dans le rythme pour suivre ses compatriotes et Roger Bejjani, elle répond : « On me surnomme “le diesel” ; il me faut donc au moins une dizaine de km pour me sentir à l’aise. Je prendrais mon rythme au départ, et on verra par la suite si je serais capable de rattraper les autres, voire les dépasser (rire). » Diala Chab (IRRA) Favorite de l’épreuve du 42,125 km féminin libanais en compagnie de Maria Mirvat Hamzé et Maria Pia Nehmé, Diala affiche ses ambitions : « Évidemment que je vise la première place, a-t-elle déclaré à L’Orient-Le Jour. Mais je suis plus intéressée par mon chrono. Le BIM 2005 est mon premier marathon, et j’espère atteindre l’arrivée en 3 h 15’-3 h 20’. Il me suffira pour cela de suivre la cadence de mon entraîneur et ‘pacer’(lièvre), Roger Bejjani. Mais je ne nie pas que cela va être très dur… ». Ali Awad (Armée) Archifavori du 42,125 km libanais, Ali Awad est confiant quant à ses chances de battre son record de 2 h 29’. « Un “petit” 2 h 20’ me fera le plus grand plaisir », a affirmé le tenant du titre. Les supporteurs du coureur de l’armée pourront aussi espérer une incursion de Ali parmi les élites mondiales : « Je l’ai fait l’année dernière et je ne vois pas pourquoi j’en serais incapable cette année encore. » « Je suis habitué à l’humidité, la chaleur et les routes de la capitale. Je croise les doigts pour que cela joue en ma faveur, inch Allah. »