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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Bravo mesdames les présidentes ! Le spectacle musical organisé conjointement par les festivals de Baalbeck, Beiteddine et Byblos restera longtemps gravé dans la mémoire des sept mille spectateurs présents malgré une année morose à tous les niveaux, politique, sécuritaire, économique et social. Un seul qualificatif au concert de Phil Collins : sublime. Une organisation parfaite, une acoustique sans faille, des jeux de lumière et un écran électronique géant qui, à eux seuls, auraient mérité le déplacement et enfin sur scène un magnifique Phil Collins, accompagné par des musiciens et des choristes de très haut niveau qui ont fait vivre à tous les spectateurs deux heures et demie de grande émotion. Mesdames les présidentes, l’énorme succès qu’a eu ce spectacle musical organisé par vous conjointement devrait vous encourager à persévérer dans cette voie, qui s’est prouvée garante de qualité. Pourquoi pas des spectacles organisés par les grands festivals du Liban qui seraient présentés tour à tour à Baalbeck, Byblos ou Beiteddine ? Les spectateurs de ce samedi 5 novembre 2005 vous ont envoyé un message clair : n’ayez pas peur de viser les étoiles. Devant la qualité, le public libanais a prouvé qu’il était lui aussi prêt à tous les sacrifices. Ronald BRIDI Morosité libanaise Actuellement, le Liban passe par une des périodes les plus moroses et les plus délicates de son histoire contemporaine, surtout après la publication du rapport Mehlis qui est venu plonger le climat politique et économique dans l’incertitude et l’expectative, au lieu de le soulager... Encore plus grave seraient les atermoiements dans les investigations, pour peu que la justice libanaise et la commission d’enquête internationale n’arrivent pas à trancher, dans les plus brefs délais, après les présomptions contenues dans le rapport, avec à l’appui des preuves tangibles et rationnelles . Le pays, même avec l’aide de la communauté internationale, ne saurait faire face à une éventuelle crise économique. C’est pourquoi il faudrait maintenir le secteur touristique à l’abri de tout risque par le biais d’une campagne publicitaire mondiale qui sauverait le tourisme et le secteur privé de toute répercussion négative. La mission est certes difficile mais réalisable. Walid ABOU SAMAH La course à la présidence On se bouscule dans les coulisses de la présidence de la République. Les présidentiables en appellent à leur assise, populaire ou politique, et font valoir leur droit de priorité (« haq el-chefaa ») en évoquant le 14 mars. On se demande quel fauteuil ils revendiquent, fauteuil qui finira peut-être en chaise longue, en tabouret ou en strapontin, en chaise télécommandée ou en chaise roulante. S. CHALHOUB Quand l’Administration recrute J’ai lu avec attention l’article de Suzanne Baaklini : « Administration - Oghassapian annonce un nouveau mécanisme de recrutement basé sur les compétences. Finis les pistons dans les nominations ? » (L’Orient-Le Jour du 2/11/2005). Le processus décrit est excellent. Je rajouterai un point pour le compléter : il serait bon qu’au bout du processus de sélection, les CV des nominés soient publiés. Ainsi le public, et surtout les candidats, pourront évaluer les compétences des nominés et juger si le processus de nomination a été ou pas « basé sur les compétences ». Michel SALIBA Des chasseurs sachant penser… Cette fois-ci, la nouvelle nous tombe littéralement du ciel : nos chers chasseurs nationaux, regroupés en une Association d’amateurs, se sont mobilisés pour défendre, bec et ongles, leur droit sacré et légitime de taper dans l’oiseau, sans discrimination de genre, de race ou d’état de santé. Grippe aviaire ? Risques de propagation ? Pandémie ?… On s’en bat les ailes et on tire… La population pourra, elle aussi, tirer les conséquences. Les démangés de la gâchette l’ont d’ailleurs piaillé haut et fort : « Le virus H5N1 n’a pas encore été détecté au Liban et aucun chasseur n’a encore été atteint. » Constat sans doute déshonorant. Nos congénères zélés vont donc s’atteler à redorer le blason de leur petit pays, encore à la traîne dans les statistiques. Dans un Liban qui bat encore de l’aile, il est malheureux de constater que certains esprits deviennent de plus en plus volatils. Et, disons-le franchement, on aurait bien souhaité que d’aucuns aient été pourvus, eux aussi, de l’instinct migratoire. Walid MENASSA

Bravo mesdames les présidentes !

Le spectacle musical organisé conjointement par les festivals de Baalbeck, Beiteddine et Byblos restera longtemps gravé dans la mémoire des sept mille spectateurs présents malgré une année morose à tous les niveaux, politique, sécuritaire, économique et social. Un seul qualificatif au concert de Phil Collins : sublime. Une organisation parfaite, une...