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Actualités - CHRONOLOGIE

PRÉSIDENTIELLE Aoun : Si la majorité peut décider sans moi, qu’elle le fasse…

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), le député Michel Aoun, s’est rendu hier à l’Hôtel-Dieu où il a visité May Chidiac, en présence de MM. Gebrane Bassil et Pierre Raffoul. Le général Aoun a par ailleurs fait un plaidoyer en faveur de l’unité nationale dans le cadre d’un dîner du CPL à Araya, dans le caza de Aley. « Notre projet n’est pas uniquement celui d’un parti. Ce serait là trop réducteur. Nous avons le projet d’une société nouvelle, qui ne se contente pas de la coexistence, et au sein de laquelle la convivialité ne signifie pas que chacun doit s’asseoir en face de l’autre et le regarder. Il y a une seule vie commune, dans un même esprit et dans la défense d’une même nation pluraliste, au sein de laquelle les citoyens sont complémentaires et ne s’affrontent pas », a indiqué le général Aoun. Et de poursuivre : « Chacun doit pouvoir regarder l’autre et le voir à son image, voir en chacun un homme qui vit sur la terre du Liban. Ce qui nous rassemble et nous unit, c’est que nous sommes tous des hommes, nés sur une même terre, porteurs de l’identité que cette terre nous a conférée, et solidaires entre nous. Avec notre humanité, nous devons nous défendre les uns les autres, rester solidaires et coexister. » « Tous ceux qui appellent à la division, au racisme, au chauvinisme, à l’isolationnisme ne sont pas avec nous. Ils n’auront plus de place au Liban, désormais. Le Liban appartient à ceux qui ont l’esprit ouvert, à ceux qui cherchent à comprendre l’autre, où chacun traite l’autre comme il voudrait qu’il soit traité lui-même. Nous croyons dans la liberté, la justice, l’égalité, dans le respect de la dignité de chacun, dans ses droits et ses devoirs. Et c’est sur cette base que nous traitons avec les autres. Nous ferons halte à toute tendance au féodalisme, au confessionnalisme, au népotisme et à la corruption », a-t-il ajouté. Dans un entretien accordé à la BBC durant le week-end, le général Aoun a, en outre, affirmé : « Si la majorité parlementaire peut décider sans moi (du sort de la présidentielle), qu’elle le fasse. Et si elle ne veut pas voter pour moi, je ne voterai pas pour son candidat (…). » Michel Aoun a révélé que des proches du président Lahoud lui ont confié que si le chef de l’État était contraint à démissionner, il ne le ferait que s’il était sûr que c’est le chef du CPL qui lui succéderait. Cela découle de la foi d’Émile Lahoud en son sens de l’équité, a-t-il estimé. « Si rien n’est établi contre le président, il n’y aura pas de poursuites contre lui », a ajouté le général Aoun. De son côté, le député Sélim Aoun, qui s’exprimait dans le cadre du meeting du CPL à Zahlé, a estimé que le courant aouniste avait été, durant des années, « le seul à ne pas reconnaître le régime imposé par la tutelle, à commencer par le président de la République ».
Le chef du Courant patriotique libre (CPL), le député Michel Aoun, s’est rendu hier à l’Hôtel-Dieu où il a visité May Chidiac, en présence de MM. Gebrane Bassil et Pierre Raffoul.
Le général Aoun a par ailleurs fait un plaidoyer en faveur de l’unité nationale dans le cadre d’un dîner du CPL à Araya, dans le caza de Aley.
« Notre projet n’est pas uniquement celui d’un...