En gros plan Sujets divers en automne

Fin de saison estivale égale rentrée cinématographique. En principe. Aux États-Unis, l’été a été morose : box-office en baisse constante (alors que la tradition avait toujours souligné une assistance fidèle aux salles obscures), échecs répétés de « block-busters », il est vrai souvent médiocres, et autres facteurs négatifs. Au Liban, la situation n’a pas arrangé les choses et les perspectives restent incertaines. Ainsi, le projet Art et Essai (Empire/Sofil ?) reste toujours... en attente. Quant aux ciné-clubs, leur programmation – généralement d’un excellent niveau – témoigne d’un manque de synchronisation regrettable (pour tout le monde). Développement positif, la toute proche Semaine du cinéma européen doit débuter – sauf imprévu – le 24 novembre et se prolonger jusqu’au 4 décembre. On espère une sélection de qualité. Des séances réservées au cinéma libanais sont prévues. Tout cela est prometteur. Dans l’actualité mondiale, une nouveauté... justement issue de la mondialisation et plutôt inquiétante. De tout temps, les inserts publicitaires n’étaient pas tolérés au cours d’un long-métrage de fiction. Il paraît que cela va changer – eh oui ! – et pas seulement à Hollywood. Voir la Coccinelle de Disney et la Peugeot 406 des Taxi ? N’est-ce pas réjouissant : les « McDo » vont sûrement en profiter. Enfin, à quand la vision d’un film (à grand spectacle !) sur le cadran de... votre montre-bracelet. C’est connu, on n’arrête pas le progrès. Hélas. J.-P. GOUX-PELLETAN