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Actualités - CHRONOLOGIE

Séisme - Des milliers d’enfants menacés de mort en raison du froid, de la faim et des maladies L’Unicef craint une seconde vague de décès au Pakistan

Au moins 10 000 enfants sont menacés de mourir de faim, de froid ou de maladie si des secours n’arrivent pas rapidement dans les régions du nord du Pakistan frappées par le séisme du 8 octobre, a affirmé hier le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). Tandis que les secours continuaient de gagner les zones montagneuses les plus reculées du nord du Pakistan, l’Unicef a lancé un nouvel appel à l’aide en affirmant craindre « une seconde vague de décès » en raison de l’hiver qui approche. Jusqu’à 120 000 enfants restent en effet à l’écart de tout secours dans ces zones montagneuses du Cachemire et de la Province-Frontière du Nord-Ouest (NWFP). « Les opérations de secours deviennent plus compliquées chaque jour », estime ce communiqué citant la directrice exécutive de l’Unicef, Ann Venemann, qui souligne que des cas de diarrhée ont été rapportés dénotant « une importante menace sanitaire ». L’Unicef a notamment appelé à multiplier les interventions par hélicoptère, seul moyen rapide de joindre les villages isolés, coupés du monde par la rupture des communications terrestres. Une autre agence des Nations unies, le Programme alimentaire mondial (PAM), avait indiqué mardi qu’un demi-million de rescapés du séisme avaient un « besoin urgent » d’abris, de couvertures, de soins médicaux et de nourriture. « Le temps presse », affirmait un communiqué du directeur exécutif du PAM James Morris, qui estimait qu’atteindre les victimes isolées du séisme était « une des missions les plus dures jamais entreprises » par l’agence. Autour de Muzaffarabad, aux trois quarts détruite par le séisme, et de Balakot, plus au Nord-Ouest, les militaires pakistanais poursuivaient mercredi le déblaiement des routes afin de progresser vers les hauteurs. De nombreuses organisations humanitaires, parallèlement aux agences des Nations unies, intensifiaient leurs opérations de secours, même si l’urgence se concentrait désormais plus sur l’apport de matériels – tentes et couvertures – que sur les soins médicaux. Des équipements de traitement des eaux ont été mis en place à Balakot et Muzaffarabad afin de subvenir aux besoins en eau potable de milliers de rescapés logés dans des camps de tentes. Selon le dernier bilan communiqué par l’armée pakistanaise, le séisme du 8 octobre a fait 47 700 morts et au moins 67 000 blessés. Des chiffres encore provisoires.

Au moins 10 000 enfants sont menacés de mourir de faim, de froid ou de maladie si des secours n’arrivent pas rapidement dans les régions du nord du Pakistan frappées par le séisme du 8 octobre, a affirmé hier le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
Tandis que les secours continuaient de gagner les zones montagneuses les plus reculées du nord du Pakistan, l’Unicef a...