COURRIER À nos chers députés

Je m’adresse à nos députés dans le but d’attirer leur attention sur la situation économique et sociale à laquelle est confronté le Liban et pour les interpeller aussi au sujet des besoins fondamentaux de la population qui paie les frais de la négligence des responsables. Dans les pays étrangers qui se respectent, le gouvernement se préoccupe des intérêts de la population et les revenus provenant des taxes et des impôts servent à assurer le bien-être commun et à garantir l’assurance médicale à tous les citoyens. De même, les droits de l’enfant sont respectés. Tous les enfants ayant atteint l’âge scolaire sont ainsi inscrits gratuitement à l’école. Quant aux personnes âgées, elles reçoivent un salaire mensuel qui leur permet de vivre en toute dignité durant leur retraite, après de longues années de travail. Dans un tout autre domaine, dans ces pays qui se respectent, l’électricité est assurée par le gouvernement 24 heures sur 24, sans que la population n’ait besoin d’avoir recours aux générateurs. Quant au problème de l’eau, il se pose avec acuité du fait que chez nous, l’eau est loin d’être potable en raison de l’absence de planification. La plupart des citoyens doivent ainsi assumer des factures d’eau potable. Peut-on, en outre, ne pas évoquer le problème du chômage ? Au Liban, les jeunes, après avoir obtenu leurs diplômes, ne parviennent pas à trouver des débouchés sur le marché du travail, ce qui les pousse à quitter le pays. En définitive, j’aimerais bien que cette lettre ait un écho auprès de nos responsables, vu qu’elle reflète les plaintes ainsi que les accusations du peuple libanais qui s’élève contre ce peu d’égard vis-à-vis du Liban. Natasha METNI, 15 ANS Notre-Dame de Jamhour