Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Zarqaoui ne jeûne pas

Depuis la chute du régime dictatorial de Saddam Hussein en avril 2003, la branche irakienne d’el-Qaëda dirigée par Abou Moussab al-Zarqaoui a commis, au nom de l’islam, de nombreux attentats, enlèvements et assassinats à travers l’Irak, tuant des milliers de civils, de policiers, de journalistes et de travailleurs. En une semaine seulement, le groupe terroriste a revendiqué des attaques meurtrières qui ont coûté la vie à plus d’une centaine de personnes en Irak. Tall Afar, Bagdad, Mossoul, Najaf… des villes meurtries par la violence acharnée des rebelles islamistes, aveuglés par une idéologie radicale insensée. Malheureusement, dans ce pays déchiré, c’est le sang et le feu, et non l’apparition du croissant de lune, qui ont marqué le début du mois de ramadan, le plus sacré chez les musulmans du monde entier. Zarqaoui jeûnerait-il entre un attentat « héroïque » et un autre ? Prierait-il entre une explosion et une autre ? « Nous allons poursuivre le jihad jusqu’à la victoire ou le martyre», affirme-t-il. Contre qui, contre quoi ? Pour qui, pour quoi et surtout pourquoi ? Rompre le jeûne avec du sang sur les mains dans une atmosphère infestée par l’odeur de corps calcinés ne constitue pas un ramadan moubarak (ou béni) par Allah. Avant d’inviter les fidèles au jihad, et surtout avant d’appeler les « mécréants » à se repentir, Zarqaoui et sa bande devraient sans doute commencer par donner le bon exemple, ne serait-ce que le temps d’une prière, d’un iftar, et ce durant le mois sacré du ramadan. Rania MASSOUD
Depuis la chute du régime dictatorial de Saddam Hussein en avril 2003, la branche irakienne d’el-Qaëda dirigée par Abou Moussab al-Zarqaoui a commis, au nom de l’islam, de nombreux attentats, enlèvements et assassinats à travers l’Irak, tuant des milliers de civils, de policiers, de journalistes et de travailleurs.
En une semaine seulement, le groupe terroriste a revendiqué des...