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Société - Biscuits au poulet, aux légumes, à la citrouille, au caroube, au foie gras ou aux fruits des tropiques Une Américaine ouvre la première pâtisserie française pour chiens à Paris

Biscuits au poulet, aux légumes, à la citrouille, au caroube, au foie gras, aux fruits des tropiques, garantis sans sel et sans sucre, sous forme de fleur, d’os ou de cœur : c’est le menu du jour de Mon Bon Chien, la première pâtisserie française pour chiens, ouverte à Paris par une Américaine, Harriet Sternstein. Pour un anniversaire, vous pouvez passer commande d’un gâteau décoré et portant le nom de votre animal préféré, au goût de votre choix, ou bien choisir une sélection de biscuits de petite, moyenne ou grande taille. Les cadeaux d’anniversaire sont également prévus : un choix de peluches et divers jouets importés des États-Unis et deux parfums, un pour les mâles et un autre pour les femelles, venant de la capitale française du parfum, Grasse. « On n’arrête pas le progrès et évidemment c’est américain », s’exclame avec ironie une élégante retraitée du quartier, se promenant à proximité avec son chien, qu’elle n’envisage pas une seconde de convier à de telles agapes. Une collégienne, fréquentant la boutique pour le toilettage, deuxième activité du lieu, trouve l’idée « originale mais les biscuits un peu chers. C’est bien pour faire un cadeau ». Suivant la taille du biscuit, il en coûte de 50 centimes à 2,50 euros pièce, et le gâteau d’anniversaire atteint les 10 euros. « Je me demande si cela va marcher en France », commente, très sceptique, une voisine de la boutique, directrice des achats dans un grand groupe. « J’y suis allée voir, mais, franchement, je trouve ça ridicule. Et puis les biscuits ce n’est pas sain pour lui », ajoute-t-elle en montrant son vieux basset. Ouvrir une pâtisserie pour chiens n’a pas été une vocation immédiate pour Harriet, 44 ans, ancienne psychologue pour grands traumatisés qui, après 18 ans de carrière en hôpital près de Seattle (État de Washington), avait changé de métier pour devenir pâtissière. Après les attentats du 11 septembre 2001, elle décide de vivre à Paris, qu’elle adore, et trouve cette idée pour s’y installer durablement. « Je ne comprends pas pourquoi cela n’existait pas avant en France, un pays qui adore les chiens. Chez nous, il y a des pâtisseries partout, la première remonte à 1989, et il y a même des restaurants pour chiens. » S’inspirant d’une dizaine de livres américains de cuisine pour chien, Harriet fabrique elle-même chaque jour les biscuits dans la boutique. Elle vous en offre volontiers un pour goûter en vous rassurant : « J’utilise les mêmes ingrédients que pour ma cuisine. Mon préféré est celui au caroube. » Depuis son ouverture en juin, elle indique que les Américains de Paris sont venus nombreux ainsi que des gens du quartier. Elle a eu deux propositions pour franchiser la formule qu’elle a refusées.

Biscuits au poulet, aux légumes, à la citrouille, au caroube, au foie gras, aux fruits des tropiques, garantis sans sel et sans sucre, sous forme de fleur, d’os ou de cœur : c’est le menu du jour de Mon Bon Chien, la première pâtisserie française pour chiens, ouverte à Paris par une Américaine, Harriet Sternstein.
Pour un anniversaire, vous pouvez passer commande d’un gâteau...