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Actualités - CHRONOLOGIE

Cyclisme - Dernière apparition de l’Allemand sous le maillot de la T-Mobile Paris-Tours : Erik Zabel s’offre un cadeau d’adieu

En guise de cadeau d’adieu à son équipe T-Mobile, l’Allemand Erik Zabel s’est offert la victoire au sprint dans la classique cycliste Paris-Tours qu’il a remportée dimanche pour la troisième fois de sa carrière. À 35 ans, Zabel a répondu encore présent pour sa dernière apparition sous le maillot magenta. Il s’est imposé d’une demi-roue à l’Italien Daniele Bennati en conclusion d’une course de 253,5 kilomètres qui a failli tourner à l’avantage des deux jeunes attaquants belges, Stijn Devolder et Philippe Gilbert, partis à 27 kilomètres de l’arrivée. Le duo réunissant un Flamand (Devolder) courant pour la formation américaine Discovery Channel et un Wallon (Gilbert) portant les couleurs de l’équipe Française des Jeux s’est bien entendu jusqu’à la ligne droite finale. Mais son avantage d’une trentaine de secondes aux cinq kilomètres a fondu sur l’interminable avenue de Grammont, d’autant plus rapidement quand Devolder s’est collé dans la roue de Gilbert présumé plus rapide. À 250 mètres de la ligne, les deux Belges ont vu l’avant-garde du peloton les déborder irrésistiblement dans un spectaculaire emballage. L’Italien Daniele Bennati, idéalement placé, a fait figure de vainqueur avant d’être dépassé, épaule contre épaule, dans les derniers mètres par l’inévitable Zabel qui a rejoint le Belge Guido Reybroeck (trois fois lauréat entre 1964 et 1968) au palmarès des victoires. La plus longue arrivée du monde « C’est la plus longue arrivée du monde, ce qui donne un sprint très spécial », a expliqué ensuite le coureur allemand qui avait remporté sa première classique sur la même avenue en 1994. Onze ans plus tard, le coureur formé à la dure école de la RDA a ajouté de nombreuses lignes – plus de 180 victoires ! – à son palmarès, entre autres Milan-Sanremo à quatre reprises et un autre succès à Tours en 2003. Après treize années passées dans la même équipe, Telekom devenue ensuite T-Mobile, Zabel a décidé de porter d’autres couleurs. Déçu notamment d’avoir été évincé du Tour de France, afin que l’équipe soit au service exclusif de l’Allemand Jan Ullrich, il a fini par signer un contrat de trois ans pour la nouvelle équipe italo-allemande Milram, à côté du spécialiste numéro un du sprint, l’Italien Alessandro Petacchi. Pour l’heure, Zabel reste encore l’un des maîtres de la discipline. À Tours, il a su attendre le dernier moment pour produire son effort et battre Bennati, mais aussi les Australiens Allan Davis (3e) et Robbie McEwen (4e). « C’était difficile mais j’avais la bonne vitesse », s’est félicité la légende allemande, souvent cantonné aux places d’honneur depuis le début de la saison. Très ému, Zabel a évoqué sa longue période dans l’équipe de ses débuts (1993). Il a eu un mot pour Frans Van Looy, le directeur sportif porte-chance (présent à chacune de ses victoires à Tours), pour Walter Godefroot, le manager belge sur le point de quitter lui aussi l’équipe allemande, ainsi que pour le vieux grognard Rolf Aldag (37 ans), présent à ses côtés depuis la première saison et bientôt retraité.
En guise de cadeau d’adieu à son équipe T-Mobile, l’Allemand Erik Zabel s’est offert la victoire au sprint dans la classique cycliste Paris-Tours qu’il a remportée dimanche pour la troisième fois de sa carrière.
À 35 ans, Zabel a répondu encore présent pour sa dernière apparition sous le maillot magenta. Il s’est imposé d’une demi-roue à l’Italien Daniele Bennati en...