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Actualités - CHRONOLOGIE

Les cas de dopage agacent les joueurs français

La multiplication des cas de dopage dans le tennis commence à agacer les joueurs français. « Si jamais il commence à y avoir beaucoup de cas de dopage, comme ce fut le cas dans le vélo en 1998, ça va jeter un gros trouble dans le milieu, a déclaré Arnaud Clément à Reuters à Metz, où il participe à l’Open de Moselle. Ça peut créer beaucoup de problèmes par rapport aux sponsors qui voudront investir dans un sport plus propre que le nôtre. » « Je préfère que ce soit la source officielle qui déclare Puerta coupable, mais s’il est avéré que pour une deuxième fois il est déclaré positif à un produit qui se situe dans la catégorie la plus grave. Je pense qu’il doit être sanctionné », a déclaré Arnaud Clément. Cette annonce jette un nouveau voile noir sur le tennis argentin, déjà éclaboussé par plusieurs affaires de dopage. Outre le premier cas, Puerta, Juan Ignacio Chela, suspendu trois mois en 2000, Guillermo Coria, suspendu sept mois en 2001, et Guillermo Canas, suspendu deux ans cette année dans l’attente de l’appel interjeté auprès du Tribunal arbitral du sport, ont déjà été épinglés. « Cinq ou six cas, ce n’est pas le fruit de la malchance, a estimé Arnaud Clément. Ça jette du discrédit sur tous les joueurs argentins. C’est dommage pour eux car la plupart sont propres. Le grand public aura des doutes au niveau de leurs performances. Ils ont une crise à gérer. Mais tous les Argentins ne sont pas des tricheurs. » Le Français regrette le délai entre les contrôles positifs et leur révélation. « Si on apprend qu’un joueur a pu jouer pendant cinq mois, tous les joueurs qui ont pu perdre contre ce joueur entre le contrôle et la révélation vont être défaits. Ils vont se dire : “Il m’a battu alors qu’il était positif”. Ça me pose un problème au niveau de l’éthique. Il faudrait faire cela beaucoup plus rapidement comme dans le cyclisme. Si les deux échantillons d’un coureur sont avérés positifs, il ne reprend pas son vélo. Ça devrait être pareil dans le tennis. Les procédures sont longues, il y a un tribunal à réunir, mais quatre ou cinq mois, c’est beaucoup trop long. » Interrogé sur le sujet, Fabrice Santoro partage la même opinion : « On doit revoir l’évolution de la démarche quand une personne est positive, dit-il. On attend maintenant que ce tricheur soit écarté du circuit pour jouer avec des joueurs propres. »
La multiplication des cas de dopage dans le tennis commence à agacer les joueurs français. « Si jamais il commence à y avoir beaucoup de cas de dopage, comme ce fut le cas dans le vélo en 1998, ça va jeter un gros trouble dans le milieu, a déclaré Arnaud Clément à Reuters à Metz, où il participe à l’Open de Moselle. Ça peut créer beaucoup de problèmes par rapport aux sponsors...