Ils sont jeunes et ils rament comme ils peuvent avec le courant. Un courant qui charrie de plus en plus de paillettes et de mousselines transparentes, de dentelles, de plissés et de lignes près du corps, pour satisfaire une clientèle régionale qui s’éveille à la sensualité du vêtement. Nadwa al-Awar est une autodidacte qui a choisi de présenter son défilé dans le cadre du parc Habtoorland . Une idée kitch qui a servi avec bonheur une collection inspirée de tous les clichés orientaux. Quant à Nicolas Jebran, il a présenté ses robes de l’automne-hiver 2005-2006 dans le cadre du Four Seasons Nile Plaza, au Caire. Sa collection, intitulée « Poèmes d’Arabie », se veut une célébration des fastes de l’Orient. Deux créateurs qui ont déjà leurs podiums et leurs admirateurs, mais encore à faire pour satisfaire des goûts plus sélectifs. Leur travail et celui de leurs pairs prouvent en tout cas, au regard de l’argent investi, que la haute couture du Liban a indéniablement un avenir, et un avenir proche.
Ils sont jeunes et ils rament comme ils peuvent avec le courant. Un courant qui charrie de plus en plus de paillettes et de mousselines transparentes, de dentelles, de plissés et de lignes près du corps, pour satisfaire une clientèle régionale qui s’éveille à la sensualité du vêtement. Nadwa al-Awar est une autodidacte qui a choisi de présenter son défilé dans le cadre du parc ...
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