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UE - Ankara menace de bouder les discussions La tension monte à l’approche des négociations avec la Turquie

La tension est montée d’un cran hier lorsque la Turquie a laissé planer la menace de la chaise vide aux pourparlers d’adhésion à l’Union européenne prévus pour lundi, tandis que l’Europe donnait des signaux contradictoires sur ces pourparlers. À Ankara, le porte parole du ministère des Affaires étrangères, Namik Tan, a affirmé devant les journalistes que son pays pourrait bouder ces discussions si le cadre des négociations était en deçà de ses attentes. Ce serait « une énorme trahison » si l’Europe tournait maintenant le dos à la Turquie, a pour sa part déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, Jack Straw. Ces négociations sont l’une des « plus hautes priorités » de la présidence britannique de l’UE, a-t-il ajouté. M. Straw a fait ces déclarations alors que les 25 apparaissent très divisés, après le nouveau refus d’Ankara de reconnaître Chypre. De son côté, le gouvernement grec se veut l’un des plus fervents soutiens de l’adhésion turque à l’Union européenne pour normaliser les relations avec son grand voisin, en dépit des réticences de l’opinion publique et de la persistance de différends bilatéraux de fond. Le Premier ministre conservateur, Costas Caramanlis, a estimé que l’UE ne pouvait pas, au risque de perdre sa « crédibilité », négocier avec la Turquie un « partenariat privilégié » plutôt qu’une adhésion pure et simple. Les 25 n’ont toujours pas réussi à s’entendre sur ce document qui fixera les principes directeurs des négociations d’adhésion. Leurs ambassadeurs à Bruxelles doivent se réunir à nouveau aujourd’hui pour tenter de trouver un accord, impératif avant l’ouverture des pourparlers. Hier matin, le Parlement européen s’est prononcé dans un hémicycle divisé et avec un avis non contraignant, pour l’ouverture lundi des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE, insistant toutefois pour que les Turcs reconnaissent le génocide arménien et la République de Chypre lors des pourparlers.

La tension est montée d’un cran hier lorsque la Turquie a laissé planer la menace de la chaise vide aux pourparlers d’adhésion à l’Union européenne prévus pour lundi, tandis que l’Europe donnait des signaux contradictoires sur ces pourparlers.
À Ankara, le porte parole du ministère des Affaires étrangères, Namik Tan, a affirmé devant les journalistes que son pays pourrait...