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Les Libanais connaissent peu les numéros d’urgence

Dans le cadre de sa campagne de prévention visant à mettre un terme aux incendies et aux dégâts qui en découlent, le Comité libanais de prévention contre les incendies a adressé une lettre aux administrations et directions générales, déplorant la forte augmentation du nombre des victimes d’accidents en tout genre. Cette lettre fait aussi part d’une étude de terrain conduite en juin 2005 par la Fondation pour la recherche scientifique et par le Comité libanais de prévention contre les incendies. L’étude a porté sur un échantillon de 1000 personnes issues de l’ensemble des régions libanaises et de tous âges, et montre que la connaissance des Libanais des numéros d’urgence est très limitée. Ainsi, le 112, qui est le numéro d’urgence des FSI, est connu à 41%; le 125, numéro d’urgence de la Défense civile, est connu à 35%; alors que le 140, numéro d’urgence de la Croix-Rouge libanaise, est connu à 39%. Le communiqué a indiqué que les citoyens doivent à tout prix réaliser qu’il ne suffit pas de connaître ces numéros, mais qu’il est indispensable de les retenir et de contacter l’organisme adéquat sans paniquer, afin de donner la possibilité à ce dernier d’opérer dans les meilleures conditions. Et de préciser que pour les urgences, il faut appeler le 112, alors que pour les opérations de secours, c’est le 125 ou le 140 qu’il faut appeler. Pour résoudre ce problème, cinq associations se sont réunies, la YASA Liban, le Comité libanais de prévention des accidents sportifs, la Fondation pour la recherche scientifique, le Comité libanais de prévention des accidents scolaires et le Comité libanais de prévention contre les incendies, dans le but de préparer une campagne de sensibilisation du citoyen pour l’inciter à retenir ces numéros. À l’issue de la réunion, il a été demandé aux administrations concernées de mener une vaste campagne de publication des numéros de téléphone d’urgence, mais aussi d’assurer une formation professionnelle aux équipes des chambres d’opération, afin qu’elles assument leur travail de la manière la plus adéquate. Quant au ministère de l’Éducation, il se doit de diffuser l’information par le biais des établissements éducatifs à tous les élèves et étudiants. Il est par ailleurs demandé aux citoyens de contacter immédiatement la Défense civile dès le déclenchement du moindre incendie, aussi petit soit-il, car ce dernier peut rapidement se propager. Il leur est aussi demandé d’appeler immédiatement le 112 au cas où ils suspectent un danger sécuritaire ou s’ils observent une infraction qui pourrait nuire à la morale ou aux bonnes mœurs. La bonne marche de cette campagne passe nécessairement par une bonne synchronisation des opérations de la part des administrations concernées. Ce n’est qu’à partir de cette étape qu’il sera possible de parler d’amélioration des capacités de sauvetage en cas d’accident ou de catastrophe quelconque.
Dans le cadre de sa campagne de prévention visant à mettre un terme aux incendies et aux dégâts qui en découlent, le Comité libanais de prévention contre les incendies a adressé une lettre aux administrations et directions générales, déplorant la forte augmentation du nombre des victimes d’accidents en tout genre. Cette lettre fait aussi part d’une étude de terrain conduite en...