Brèves régionales

Lancement à Dubaï d’une firme immobilière dotée de 1,9 milliard de dollars Un groupe d’investisseurs du Golfe a annoncé vendredi le lancement d’une nouvelle firme immobilière, dotée d’un capital de 1,9 milliard de dollars, pour participer à la réalisation de projets résidentiels et touristiques à Dubaï. Al-Burj Real Estate, qui se présente comme l’une des plus grandes compagnies immobilières aux Émirats arabes unis, doit investir notamment dans « Madinat al-Arab », un projet résidentiel, commercial et de loisirs prévu près de Burj Dubai, la plus haute tour du monde, en construction dans l’émirat du Golfe, selon un communiqué des promoteurs. Maroc : privatisation totale du secteur sucrier L’État marocain a cédé toutes ses participations dans quatre sociétés sucrières à la Compagnie sucrière marocaine Cosumar (privée) pour un montant global de 123 millions d’euros, a indiqué hier le ministère marocain des Finances. Les contrats de cession ont été signés jeudi à Rabat en présence du ministre marocain des Finances et de la Privatisation, Fathallah Oualalou. La Cosumar, qui projette d’investir près de 1,6 milliard de dirhams (140 millions d’euros) sur six ans, prévoit une augmentation de 25 % des superficies cultivées en betterave et en canne à sucre. Pour la prochaine décennie, elle prévoit une augmentation de 40 % des revenus des agriculteurs. Le FMI incite Rabat à infléchir ses politiques économiques Dans son rapport annuel sur la situation du Maroc publié avant-hier, le Fonds monétaire international a incité les autorités marocaines à infléchir leurs politiques économiques au nom de la croissance. « Bien que la politique budgétaire actuelle et le niveau d’endettement ne posent pas de risque pour la stabilité économique à court terme, les directeurs ont estimé que les politiques actuelles, si elles se poursuivaient, pourraient réduire la capacité des autorités à absorber les chocs, ce qui pourrait restreindre la croissance », souligne le document. Le FMI souligne combien « la croissance reste volatile et insuffisante pour réduire vraiment le chômage et la pauvreté ». Le Maroc devrait, selon le Fonds, essayer d’atteindre une forte croissance en dehors de l’agriculture. Accélérer les réformes structurelles et consolider le budget sont également « essentiels » dans une stratégie de forte croissance, souligne le rapport.