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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

Les gaietés de l’EDL Bien que produisant le courant électrique (qui porte bien le qualificatif « alternatif »), l’EDL continue de nous surprendre par son obscurantisme. Le modeste citoyen que je suis se rend le 6 septembre au siège de cet office, dernier vestige de l’homme de Cro-Magnon, afin de régler une facture. Je demande un relevé de compte puis me présente au guichet n° 13. Après avoir vainement cherché la facture dans son tiroir, l’employé me répond qu’elle ne lui est pas encore parvenue. Je réponds qu’ayant été absent en juillet, je n’avais pas pu régler cette facture au préposé et que celui-ci m’a affirmé plus tard l’avoir restituée à l’EDL depuis plusieurs semaines. Il va alors vérifier si elle se trouve dans un autre bureau et revient, quelques instants plus tard, me demander de patienter 5 minutes : « L’employé prend son petit-déjeuner, il vous demande de patienter ! » Puis il ajoute : « Si vous pouvez revenir un autre jour, ça vous éviterait d’attendre. Avec lui, 5 minutes signifient une heure. » Je commence alors à protester, indiquant qu’à 9h30, l’employé en question est supposé être en service et que, sauf fantaisie improbable de l’EDL, il n’est pas payé pour prendre son petit-déjeuner. Embarrassé, un de ses collègues disparaît de nouveau avec mon relevé de compte et revient 25 minutes plus tard me dire que la facture est introuvable. Mieux encore, un autre employé m’affirme que le contrat de gestion conclu par l’EDL avec une société française étant arrivé à son terme il y a deux mois, personne n’a pris la relève. Les retards s’accumulent donc, les factures disparaissent et les citoyens sont obligés de venir plusieurs fois pour régler une facture et risquent de payer une amende ou, pire, de voir leur abonnement suspendu. Se trouvera-t-il quelqu’un pour expliquer ce manque inqualifiable d’organisation, de professionnalisme et de respect au citoyen qui règne à l’EDL ? La gestion interne pitoyable de l’office sur le plan organisationnel et comptable ne met-elle pas en question la compétence de la direction ? Faudra-t-il attendre le rapport Melhis et le règlement du conflit israélo-arabe pour voir enfin les organismes de contrôle de l’État sanctionner ce type de dysfonctionnements ? Un citoyen furieux Prison d’État et raison d’État Pourquoi doit-on incarcérer des officiers accusés d’avoir comploté pour faire assassiner le Premier ministre Rafic Hariri dans une caserne des FSI, dans une région abritant des maisons et des bureaux ? Les mesures imposées (routes coupées) sont très dures, surtout que dans quelques jours, le Grand Lycée va rouvrir. Je comprends que pour des raisons d’État, le citoyen doit supporter quelques atteintes à son bien-être mais dans ce cas particulier, il ne s’agit plus de confort mais de la survie économique de toute une région. Je pense qu’il serait plus judicieux de placer ces accusés soit dans une prison officielle qui, si je le comprends bien, est bien sous le contrôle des FSI, soit au siège d’un ministère tel que le Palais de justice, où ils n’auront pas de problèmes de déplacement pour comparaître devant leurs juges. Durant leur période de liberté, ils ont assez gêné le peuple. Maintenant qu’ils sont en prison, je ne vois pas pourquoi on devrait les subir encore. Dr Michel G. SOUCCAR De la sincérité avant toute chose Je vous adjure, Messieurs les présidentiables, d’être sincères et loyaux, au moins une fois dans votre vie, lors du test que vous feront passer des groupes de députés en vue de l’adoption de votre candidature. Il y aura, entre autres sujets de l’épreuve, le désarmement du Hezbollah en application de la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies. Que votre réponse soit mûrement réfléchie, franche et digne de celle, en son temps, du général Charles de Gaulle. Quand on tenta d’obtenir de lui la promesse d’une « Algérie française », il répondit : « Je ne vous promets absolument rien sauf qu’une fois président du Conseil, je verrai où se trouve exactement l’intérêt supérieur de la France et j’agirai en conséquence. » Alors, ne faites pas de promesses que vous ne pourrez pas tenir car nous avons eu notre lot de faux pas depuis 1943 et le peuple a été suffisamment humilié ces trente dernières années en raison du comportement déplorable des responsables de tous bords et à tous les échelons. Maroun Youssef AYOUB Libres et unis Le 14 mars a été non seulement un jour mémorable, ou simplement historique, mais aussi un jour où le peuple libanais, une bonne partie du moins, a clairement manifesté sa volonté de vivre libre et uni. La vérité que les Libanais attendent, que nous guettons depuis plus de 200 jours, va certainement être explosive, elle déclenchera peut-être un tsunami, elle réconfortera certains et peut-être même risque-t-elle d’être blessante pour d’autres. Mais l’important c’est que les Libanais (ceux du 14 mars et ceux de la place Riad el-Solh) se rappellent que notre but est de vivre libres et unis, d’être de véritables citoyens libanais, toutes religions confondues. Dania TYAN Réponse à Walid Joumblatt M. Walid Joumblatt a son « cahier des charges » concernant le candidat à la présidence de la République. Ma réponse est la suivante : 1- Oui à la République libanaise, non à une République arabe libanaise. 2- Oui à l’application de la 1559 et au démantèlement de toutes les milices. 3.- Pourquoi un cahier des charges pour la présidence de la République et pas pour la présidence du Conseil et la présidence du Parlement ? André JABBOUR PARIS Adressez vos commentaires par fax (01/360390), par lettre (rubrique Courrier des lecteurs, boîte postale 2488) ou par mail : redaction@lorientlejour.com
Les gaietés de l’EDL

Bien que produisant le courant électrique (qui porte bien le qualificatif « alternatif »), l’EDL continue de nous surprendre par son obscurantisme. Le modeste citoyen que je suis se rend le 6 septembre au siège de cet office, dernier vestige de l’homme de Cro-Magnon, afin de régler une facture. Je demande un relevé de compte puis me présente au guichet n°...