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Catastrophe aérienne Pas de tests ADN pour les victimes du Boeing indonésien, mais la fosse commune

Les corps non identifiés après l’accident du Boeing 737-200 en Indonésie ne bénéficieront pas de coûteux tests ADN, mais seront enterrés aujourd’hui, lors de funérailles collectives, dans une fosse commune, a annoncé hier Edi Sofyan, porte-parole de la province de Sumatra-Nord. Il a justifié cette décision en mettant en avant le coût élevé et la longue durée des tests ADN, et l’état des cadavres dont certains ont été déchiquetés. Un total de 150 personnes, 103 passagers et membres d’équipage tués et 47 victimes au sol, sont mortes dans l’accident du Boeing de la compagnie indonésienne Mandala qui s’est écrasé lundi sur une zone urbaine du nord de Sumatra. Seulement 85 cadavres avaient été identifiés hier, selon les médecins. Les soldats et secouristes ont continué à collecter des morceaux humains à l’endroit de l’accident. M. Sofyan a précisé que les corps seront inhumés près d’une autre fosse commune, où avaient été enterrées en 1996 les victimes d’un accident d’avion de la compagnie publique Garuda, qui avait fait 234 morts. En outre, un Boeing 737-400 de la compagnie Mandala, qui avait décollé hier de Djakarta vers Sumatra, a dû faire demi-tour au bout de dix minutes en raison d’un problème technique. Après des réparations, le vol a pu repartir. Plus tôt, un avion de la compagnie publique Garuda Indonesia, reliant Medan à Djakarta, avait dû lui aussi se poser d’urgence dans un aéroport du centre de Sumatra, en raison également d’un problème technique.
Les corps non identifiés après l’accident du Boeing 737-200 en Indonésie ne bénéficieront pas de coûteux tests ADN, mais seront enterrés aujourd’hui, lors de funérailles collectives, dans une fosse commune, a annoncé hier Edi Sofyan, porte-parole de la province de Sumatra-Nord. Il a justifié cette décision en mettant en avant le coût élevé et la longue durée des...