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Actualités - CHRONOLOGIE

Auto - Les deux pilotes Ferrari terminent hors des points à domicile Montoya s’impose devant les Renault au Grand Prix d’Italie

Le Colombien Juan Pablo Montoya (McLaren-Mercedes) a remporté le Grand Prix d’Italie de Formule 1, hier à Monza, en devançant les Renault de Fernando Alonso et Giancarlo Fisichella, signant ainsi sa deuxième victoire de la saison, la neuvième de sa carrière. Sur la seconde Flèche d’argent, Kimi Raikkonen n’a pu faire mieux que quatrième, permettant à Alonso de creuser un écart de 27 points au championnat du monde à quatre courses de la fin. L’Espagnol pourrait ainsi être sacré dès le Grand Prix de Belgique dimanche prochain à Spa-Francorchamps. Le Finlandais, parti de la 11e position après avoir été rétrogradé de dix places sur la grille pour changement de moteur, a effectué une belle remontée pour parvenir jusqu’à la deuxième place, à deux secondes de son coéquipier, au 24e passage, juste avant de ravitailler (25e tour). Mais alors que sa stratégie à un seul arrêt contre deux pour ses adversaires semblait payer, le Finlandais a été obligé de repasser par les stands pour vérifier l’état de ses pneumatiques au 28e tour. Cet arrêt imprévu a totalement ruiné ses derniers espoirs. Le Finlandais a néanmoins attaqué jusqu’au bout, comme en témoigne son meilleur tour en course, signé au 51e des 53 tours de la course. Sur la piste, Ice Man a même doublé son rival espagnol au 21e tour, alors que la Renault venait de ravitailler. Au 45e tour, un tête-à-queue a bien failli mettre un terme à sa course. Trulli en a profité pour passer, mais Raikkonen a récupéré sa quatrième place au 47e tour. Ternes Montoya, déjà vainqueur du GP de Grande-Bretagne en juillet, a mené de bout en bout. Mais il a lui aussi connu des problèmes de pneus en fin de course et été obligé de baisser nettement de rythme, permettant à Alonso de reprendre du terrain. Mais l’arrivée était suffisamment proche pour que le Colombien n’ait pas à défendre armes à la main sa première place. Malgré le soutien inconditionnel du public, les Ferrari ont été bien ternes, Michael Schumacher terminant 10e et Rubens Barrichello 12e. Après avoir doublé son coéquipier dès le départ, Barrichello, parti de la 7e position, a bouclé le premier tour en 6e position puis il a doublé Jarno Trulli (Toyota) dans le 2e tour pour atteindre la 5e place. Il s’y est maintenu jusqu’à son arrêt au stand au 14e tour, avant de glisser irrémédiablement en milieu de peloton. Schumacher a lui aussi animé le début de course, notamment lors de son dépassement sur Trulli, dans le sillage de Barrichello, dans une manœuvre jugée trop osée par l’Italien. Ce dernier repassait l’Allemand deux tours plus tard et le septuple champion du monde, comme son coéquipier brésilien, retrouvait l’anonymat du ventre mou de la course. Partis de la deuxième ligne, les prometteuses Bar-Honda de Jenson Button et Takuma Sato ont finalement été décevantes avec une 8e place pour le Britannique et une piteuse 16e place pour le Japonais. Toutes les vingt monoplaces ont terminé la course, aucun pilote n’a abandonné. Le classement du GP d’Italie : 1. Juan Pablo Montoya (McLaren) 1h14’28’’659 2. Fernando Alonso (Renault) à 02’’479 3. Giancarlo Fisichella (Renault) 17’’975 4. Kimi Raikkonen (McLaren) 22’’775 5. Jarno Trulli (Toyota) 33’’786 6. Ralf Schumacher (Toyota) 43’’925.
Le Colombien Juan Pablo Montoya (McLaren-Mercedes) a remporté le Grand Prix d’Italie de Formule 1, hier à Monza, en devançant les Renault de Fernando Alonso et Giancarlo Fisichella, signant ainsi sa deuxième victoire de la saison, la neuvième de sa carrière.
Sur la seconde Flèche d’argent, Kimi Raikkonen n’a pu faire mieux que quatrième, permettant à Alonso de creuser un écart de...