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Je ne suis pas à Paris en vacances, affirme le chef du bloc du Futur Saad Hariri : « C’est le début... »

Le chef du bloc parlementaire du Futur, le député Saad Hariri, a estimé que la convocation des anciens chefs des services de sécurité pour être interrogés par la commission d’enquête internationale sur les circonstances de l’attentat contre l’ancien Premier ministre Rafic Hariri marquait une démarche importante sur la voie de la réalisation de la justice en dévoilant la vérité sur ce crime odieux. Dans un entretien exclusif accordé à la chaîne satellitaire al-Arabiya dans sa résidence de Paris, M. Hariri a souligné que ces arrestations marquent « le début » de la réalisation de la justice et de la révélation de la vérité. « Nous, Libanais et Arabes, devrons attendre le résultat des investigations effectuées par M. Mehlis, a-t-il poursuivi. Le plus important c’est de savoir qui a tué Rafic Hariri et d’être conscient que celui qui a tué Rafic Hariri et qui a tenté de massacrer le Liban en perpétrant ce crime a échoué. » « Nous avons pleine confiance dans la commission d’enquête internationale et dans son chef, le magistrat Detlev Mehlis, qui travaille nuit et jour en vue de dévoiler l’identité de ceux qui ont tué Rafic Hariri, le nationaliste libanais et arabe », a déclaré M. Hariri. Et de poursuivre : « Je m’adresse tout d’abord à la mémoire de mon regretté père, le président martyr Rafic Hariri, pour lui dire que les arrestations qui ont été effectuées représentent sans aucun doute le début de la réalisation de la justice. » En ce qui concerne l’impact de ces arrestations sur le Liban, M. Hariri a noté que « l’unité du Liban s’était manifestée dans la détermination de tous à connaître la vérité sur le crime du 14 février ». « Cette unité a été consacrée, le 14 mars, par le rassemblement des Libanais en vue de réclamer la vérité », a ajouté M. Hariri, notant que plusieurs personnes ont essayé « de montrer que le Liban souffrait de problèmes sécuritaires ». « Il est vrai qu’il existe des problèmes sécuritaires dans le pays, mais nous avons pleinement confiance dans le gouvernement et nous sommes confiants que le président Fouad Siniora et que les ministres de l’Intérieur et de la Défense fournissent tous les efforts nécessaires en vue de préserver la situation sécuritaire », a-t-il affirmé. À la question de savoir si son séjour en France est dû à des menaces directes et déterminées contre sa personne, M. Hariri a répondu : « On dit que je suis menacé puisque celui qui tue Rafic Hariri est prêt à tuer Saad Hariri et toute la famille Hariri. » Précisant qu’il ne passe pas de « vacances » à Paris, M. Hariri a signalé que « certaines personnes » l’accompagnent et qu’elles effectuent « des contacts pour que le gouvernement puisse entamer sa mission et que le Liban puisse progresser ».

Le chef du bloc parlementaire du Futur, le député Saad Hariri, a estimé que la convocation des anciens chefs des services de sécurité pour être interrogés par la commission d’enquête internationale sur les circonstances de l’attentat contre l’ancien Premier ministre Rafic Hariri marquait une démarche importante sur la voie de la réalisation de la justice en dévoilant la...