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Actualités

Une arrivée en fanfare

Des rumeurs contradictoires ont circulé hier sur les circonstances de l’interpellation de l’ancien député Nasser Kandil. Un de ses proches raconte sa version des faits. Selon lui, l’ancien député se trouvait à Damas depuis trois jours. Les enquêteurs internationaux ont appelé hier matin sa maison, demandant à le voir. Et comme il n’était pas là, c’est son fils qui a pris la communication et noté le numéro de téléphone laissé par les enquêteurs pour que l’ancien député les appelle dès son retour. Le fils de Nasser Kandil a aussitôt appelé son père dans la capitale syrienne et lui a transmis le numéro de téléphone. L’ancien député a alors appelé le numéro et, apprenant que les membres de la commission internationale souhaitaient le voir, a indiqué qu’il rentrait aussitôt à Beyrouth. Il a pris la route et, arrivé au poste de Masnaa, il a été arrêté par un barrage… de journalistes qui le guettaient. Il a donné une sorte de conférence de presse avant de poursuivre son chemin. Arrivé aux entrées de Beyrouth, il a appelé aussitôt le numéro de téléphone laissé par la commission internationale. Il lui a été précisé qu’il était attendu à dix-huit heures à Monteverde. Nasser Kandil s’est donc rendu chez lui et il a eu le temps de donner quatre interviews à la chaîne Herra, à al-Jazira, à la BBC et à Reuters. Les photographes de cette agence l’ont même fait poser avec les membres de sa famille et l’ont escorté dans leur jeep grise jusqu’à l’hôtel où la commission internationale a installé son QG. Selon ses proches, la rumeur qui laisse entendre que l’ancien député aurait donné un coup de fil pour annoncer à un interlocuteur non connu que la réunion parlementaire s’est terminée et que le convoi de Hariri a quitté la place de l’Étoile est dénuée de tout fondement.

Des rumeurs contradictoires ont circulé hier sur les circonstances de l’interpellation de l’ancien député Nasser Kandil. Un de ses proches raconte sa version des faits. Selon lui, l’ancien député se trouvait à Damas depuis trois jours. Les enquêteurs internationaux ont appelé hier matin sa maison, demandant à le voir. Et comme il n’était pas là, c’est son fils qui a pris la...