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Kandil « surpris comme tout le monde » par son interpellation

Quand les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont voulu notifier l’ancien député Nasser Kandil de la nécessité de comparaître devant la commission d’enquête internationale indépendante en effectuant une descente à son domicile, il s’est avéré qu’il était à Damas. Mais M. Kandil a tôt fait de repasser la frontière, dans l’après-midi. À son arrivée, il a fait une déclaration dans laquelle il s’est dit prêt à se mettre à la disposition de la commission d’enquête « parce que l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre martyr Rafic Hariri est celle de tout Libanais concerné par son pays, sa stabilité et sa souveraineté ». Et de poursuivre : « Nous sommes soucieux de fournir toute réponse pouvant permettre de dévoiler la vérité. Jusqu’à présent, nous n’avons pas de raison de douter de l’intégrité et de la crédibilité de la commission d’enquête internationale, même si nous savons qu’il y a eu de nombreuses tentatives de l’impliquer par le biais de fuites et d’informations mensongères en vue de perturber le cours de l’enquête. Notre réponse à cela sera notre comparution devant la commission. Dès que j’ai été notifié de l’interpellation, j’ai interrompu une visite que j’effectuais avec ma famille, et j’ai affirmé au représentant de la commission que je serai de retour. » À la question de savoir pourquoi il avait fait l’objet de cette interpellation, M. Kandil s’est déclaré « surpris comme tout le monde ». « Je suis lié à la Syrie par une relation à caractère intellectuel, politique et militant, et j’en suis fier, a-t-il poursuivi. Je suis désolé que ce soit l’arabité qu’on juge aujourd’hui au Liban, et j’espère que ce ne soit pas le cas. » « Dans tous les cas, je ne peux pas émettre des hypothèses à l’avance », a-t-il souligné.

Quand les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont voulu notifier l’ancien député Nasser Kandil de la nécessité de comparaître devant la commission d’enquête internationale indépendante en effectuant une descente à son domicile, il s’est avéré qu’il était à Damas. Mais M. Kandil a tôt fait de repasser la frontière, dans l’après-midi. À son arrivée, il a fait une...