Barraj : Halte aux accusations contre la commission Mehlis

Le président du comité pour la défense des libertés publiques et de la démocratie au Liban, Sinane Barraj, a estimé hier que l’embarras et la terreur saisissent déjà certains milieux locaux et externes alors même que le rapport Mehlis n’a pas encore été publié. « Certains rejettent déjà les accusations qui n’ont pas été formulées contre eux. D’autres s’efforcent de trouver des interprétations aux propos du président Bachar el-Assad, qui ne supportent aucune interprétation. D’aucuns évoquent un séisme qui va frapper la société libanaise lorsque la vérité sera révélée », a indiqué M. Barraj. « Le fait de connaître la vérité mettra fin à une situation troublée qui a frappé la société libanaise. Il faut faire la lumière sur cette affaire pour découvrir qui a commis tous les autres crimes », a-t-il poursuivi. M. Barraj a enfin estimé que la vérité était « le seul moyen de mettre fin au déluge d’accusations qui s’abat actuellement sur les enquêteurs, une équipe étrangère qui n’entre pas dans les dédales étroits de la politique libanaise ».