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Les canons se sont bien tus, mais il n’y a toujours pas de véritable sécurité, estime Sfeir (Photo)

Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a estimé hier que si les canons se sont tus au Liban, il n’y a toujours pas de véritables paix et sécurité, notamment dans un contexte régional très mouvementé. Mgr Sfeir, qui a tenu ces propos devant ses visiteurs après la messe du dimanche à Dimane, a également souligné devant une délégation allemande l’importance de la convivialité islamo-chrétienne au Liban. Il a ensuite reçu le ministre de la Jeunesse et des Sports, Ahmed Fatfat, qui a indiqué avoir discuté avec le patriarche de la prochaine loi électorale, surtout en ce qui concerne le vote des émigrés et l’abaissement de l’âge de vote jusqu’à 18 ans. La question des nominations a également été abordée, Mgr Sfeir ayant souligné la nécessité de prendre en considération le critère de la compétence. Samedi, le député du Batroun, Boutros Harb, avait visité Dimane. À l’issue de sa réunion avec le patriarche, il avait indiqué qu’il était désormais impossible de « garder le silence » à propos de la performance du gouvernement. « Nous prendrons position si le cabinet ne réussit pas à prendre les décisions adéquates capables de rendre espoir aux gens », a-t-il dit, soulignant la nécessité de « faire pression » sur l’équipe de Siniora pour qu’elle prenne de telles décisions. « Si elle ne réussit pas à le faire, c’est tout le projet réformateur qui va s’écrouler », a-t-il déclaré. Enfin, M. Harb a réitéré sa position en faveur de la création d’un tribunal international pour juger les assassins de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, estimant que la justice libanaise est incapable d’assumer cette responsabilité. Mgr Sfeir avait également reçu le chef de l’opposition Kataëb, Élie Karamé, qui s’est montré pessimiste quant à l’avenir. « Nous ne voyons pas travailler un État responsable », a-t-il dit, avant de dénoncer le « terrorisme intellectuel » qui sévit actuellement au Liban.
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a estimé hier que si les canons se sont tus au Liban, il n’y a toujours pas de véritables paix et sécurité, notamment dans un contexte régional très mouvementé.
Mgr Sfeir, qui a tenu ces propos devant ses visiteurs après la messe du dimanche à Dimane, a également souligné devant une délégation allemande l’importance de la...