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Eido : Lahoud veut « maintenir l’État policier »

Le président de la Commission parlementaire de la défense et de la sécurité, le député haririen Walid Eido, a accusé hier le président de la République, Émile Lahoud, de chercher à « maintenir l’État policier qu’il dirigeait en entravant les nominations au sein des FSI ». « Il ne suffit pas au chef de l’État de voir l’état de la sécurité dans le pays pour qu’il accepte de se joindre au Premier ministre et au ministre de l’Intérieur en signant le décret sur les nominations dans les services de sécurité ? » a déclaré M. Eido lors d’une conférence de presse. « Il ne lui suffit pas non plus de voir que les attentats à la bombe sont revenus semer la terreur et ôter l’espoir en un rétablissement de la vie démocratique et naturelle pour qu’il approuve ces nominations ? Tout comme il ne lui suffit pas de voir les découvertes et saisies de tonnes d’explosifs, qui ne sont probablement qu’une partie de ce qui est caché, pour qu’il soit convaincu de la nécessité d’y procéder ? » a-t-il ajouté. « De tout cela, il apparaît que le président de la République n’est pas là où la nation et le peuple sont. Tout ce qui se passe n’a pas d’importance à ses yeux. Ce qui est essentiel, c’est d’entraver la réédification de l’État à la lumière des nouveaux équilibres nés de l’intifada du 14 mars et des élections législatives », a poursuivi M. Eido. Selon lui, l’objectif du chef de l’État est de « maintenir l’État policier qu’il dirigeait lui-même ».
Le président de la Commission parlementaire de la défense et de la sécurité, le député haririen Walid Eido, a accusé hier le président de la République, Émile Lahoud, de chercher à « maintenir l’État policier qu’il dirigeait en entravant les nominations au sein des FSI ».
« Il ne suffit pas au chef de l’État de voir l’état de la sécurité dans le pays pour qu’il...