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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

Politique et religion Il est vrai que la politique au Liban est basée sur le confessionnalisme. Mais tous ceux qui ont du bon sens s’accordent à dire que tout irait mieux si chacun pensait avant tout au Liban avant de penser à sa religion. Que penser quand on voit un dignitaire religieux donner son avis sur la politique intérieure, sur la Syrie, sur les Palestiniens, sur Israël et sur le système dont les Irakiens devraient se doter, quand j’en vois un autre en train de recevoir tel ou tel homme politique et lui prodiguer des conseils. Le devoir de ces chefs religieux est de mettre en relation les hommes avec Dieu, de s’occuper de notre âme et, à la limite de notre cœur, pour que ce dernier agisse en harmonie avec l’âme. Aharon BOYADJIAN Paris Géniale municipalité ! Il y a quelque temps, les automobilistes et même les piétons qui empruntent les routes ont remarqué une nouvelle manifestation du modernisme ambiant. À certains carrefours, les ouvriers de Dame Municipalité ont veillé à dessiner minutieusement sur nos belles routes fraîchement asphaltées les signalisations diverses (passage clouté, délimitation des carrefours, tracé de la route) Malheureusement, et comme toute nouvelle chose ou initiative, cette merveille n’aura duré que quelques heures, et les belles lignes blanches ne sont plus que souvenirs. Nos ouvriers et même les responsables de cette initiative n’ont même pas donné le temps à la peinture de sécher et voilà nos automobilistes et piétons perdus de nouveau aux carrefours (...). Fouad A. SALHA Beyrouth Taxe sur l’épargne Paris 2 n’ayant pas été honoré : de quel droit M. Siniora continuera-t-il de s’approprier le droit de prendre une partie des intérêts créditeurs des épargnants provenant du labeur de toute une vie de travail ? Surtout, n’en déplaise au Premier ministre, qu’il l’avait accompagné à l’époque d’une phrase qui est devenu le leitmotiv de cette taxe, à savoir : « Surtout que les épargnants n’ont rien fait pour les mériter. » Raymond CHEAIB Se relever, oui mais… Au moment où le Liban essaie de panser ses plaies afin de se reconstruire, un événement vient de se produire qui, en principe, ne nous concerne guère, à savoir l’arrivée d’un dignitaire religieux (dont nous respectons le rôle spirituel), de retour au Liban alors qu’il est indésirable ailleurs. Il serait regrettable d’impliquer notre pays, déjà meurtri, dans des situations qui vont à l’encontre de nos principes. N’oublions pas la date historique du 14 mars symbolisant la coexistence de tout un peuple n’aspirant qu’à vivre uni, et cela toutes tendances et confessions confondues. Les Libanais ont toujours prouvé leur détermination à vivre suivant les normes de la démocratie basées sur l’entente et l’ouverture d’esprit, loin de toute ingérence étrangère susceptible de nuire à leur épanouissement. Après la mauvaise expérience de la guerre civile (d’ailleurs provoquée par des facteurs étrangers), et l’occupation de notre pays, le peuple n’aspire qu’à vivre en paix tout en gardant de bonnes relations avec son voisin syrien à condition qu’il nous respecte, loin de toute visée hégémonique. Pour nous relever, nous avons déjà pas mal de difficultés à surmonter. L’adaptation à une telle situation exige beaucoup de fermeté et de persévérance de notre part, admettons-le. Mais, de grâce, que les pays amis qui nous soutiennent et nous encouragent à poursuivre notre lourde tâche ne viennent pas rendre encore plus difficile une situation déjà précaire. Hilda DADOURIAN Un puzzle à compléter Si les nominations de hauts fonctionnaires au Liban prennent le temps, c’est pour des raisons que nul n’ignore plus. Mais le pays possède un nombre impressionnant de personnes hautement qualifiées et de plus, ce ne sont pas les demandes d’emploi qui manquent à l’avenir du Liban. Prenons exemple en cela sur les pays développés et sortons de cette mentalité de tiers-monde. Certains réclament l’application de l’esprit du 14 mars 2005. C’est magnifique, mais ce rassemblement a été violé par l’accord quadripartite entre le Courant du futur, le bloc de Joumblatt, Amal et le Hezbollah. La réforme de la Fonction publique est la seule façon de sortir des difficultés financières et structurelles. Puisque la décision est prise et que la volonté existe, il ne reste qu’à entreprendre l’application. Monsieur le Premier ministre, chargez chacun des membres de votre équipe de compléter dans son département les pièces du puzzle qui manquent. Le pays mérite un tel effort afin qu’il soit mis sur le droit chemin pour un avenir prospère. Salah EL-ACHKAR Montréal Adressez vos commentaires par fax (01/360390), par lettre (rubrique Courrier des lecteurs, boîte postale 2488) ou par mail : redaction@lorientlejour.com
Politique et religion
Il est vrai que la politique au Liban est basée sur le confessionnalisme. Mais tous ceux qui ont du bon sens s’accordent à dire que tout irait mieux si chacun pensait avant tout au Liban avant de penser à sa religion.
Que penser quand on voit un dignitaire religieux donner son avis sur la politique intérieure, sur la Syrie, sur les Palestiniens, sur Israël et sur le...