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Actualités - CHRONOLOGIE

Les Libanais de la diaspora doivent être représentés au Parlement, estime le patriarche L’État devrait reconnaître et protéger les droits des émigrés, déclare Sfeir (Photo)

Le cardinal maronite, le patriarche Nasrallah Sfeir, a reçu hier plusieurs personnalités dans sa résidence estivale de Dimane. Ainsi, le général Chamel Mouzaya, député du Kesrouan, a été reçu en compagnie de son épouse et de son fils. À l’issue de la rencontre, le général Mouzaya a indiqué que « le patriarche maronite était mon professeur quand j’étais élève chez les frères. Après avoir remporté les élections, j’ai voulu avoir sa grâce afin que nous puissions reconstruire un pays auquel nous rêvons tous ». Le patriarche Sfeir a également reçu Hady Hobeiche, député du Akkar, qui était accompagné de son frère Ziad. À l’issue de la rencontre, M. Hobeiche a indiqué avoir discuté avec Mgr Sfeir de la situation du pays et du nouveau gouvernement « dont certains veulent entraver l’action ». « Ce gouvernement est un gouvernement de salut et non de clientélisme, il devrait plancher principalement sur trois dossiers : mettre un terme à l’insécurité et nommer des responsables à la tête des services de sécurité, trouver une solution à la crise économique et consolider l’unité nationale », a-t-il dit. Il a aussi noté qu’il a discuté avec le patriarche de la création d’un évêché maronite au Akkar. Par ailleurs, le vicaire patriarcal, Francis Baïssari, a remis à Mgr Sfeir une copie de son livre intitulé Entre l’évêque et le Hakim . L’ouvrage, de 96 pages, présente un résumé des conversations entre Mgr Baïssari et le chef des FL, Samir Geagea, lors de la période de détention de ce dernier à Yarzé. D’autre part, lors d’une cérémonie organisée en hommage aux émigrés, au jardin des patriarches à Dimane, Mgr Sfeir a planté un cèdre, baptisé « le cèdre de l’émigré », pour commémorer l’événement. Prenant la parole, Mgr Sfeir s’est dit « étonné du laisser-aller du gouvernement vis-à-vis de la diaspora ». « L’État, a-t-il dit, devrait être fier de ses émigrés et devrait reconnaître leurs droits, notamment en leur permettant de choisir leurs représentants au Parlement et en les aidant à enregistrer au Liban leurs enfants qui naissent à l’étranger. » « Si l’État perd les émigrés, il sera en train de perdre une richesse inestimable », a-t-il noté. Il a également invité les responsables à accorder aux émigrés leurs droits légitimes dans un pays qui leur doit beaucoup, souhaitant que « le Liban et ses émigrés ne fassent plus qu’un ».
Le cardinal maronite, le patriarche Nasrallah Sfeir, a reçu hier plusieurs personnalités dans sa résidence estivale de Dimane.
Ainsi, le général Chamel Mouzaya, député du Kesrouan, a été reçu en compagnie de son épouse et de son fils. À l’issue de la rencontre, le général Mouzaya a indiqué que « le patriarche maronite était mon professeur quand j’étais élève chez les...