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Noureddine Ahmed Reza a pu contacter sa famille hier en soirée Les talibans menacent de tuer l’ingénieur libanais enlevé en Afghanistan

Au lendemain de l’enlèvement en Afghanistan de l’ingénieur libanais Noureddine Ahmed Reza par les talibans, ces derniers ont menacé hier de le tuer si l’entreprise pour laquelle il travaille ne quitte pas le pays. Le porte-parole des rebelles talibans a ainsi menacé de tuer M. Reza, originaire de Deir Kanoun el-Nahr, si l’entreprise de construction de routes qui l’emploie ne se retire pas de cette région avant 24 heures. « Si l’entreprise turque qui l’emploie ne part pas ou ne se prépare pas à partir, nous tuerons l’ingénieur », a déclaré à l’AFP M. Abdul Latif Hakimi. Des sources officielles libanaises ont cependant indiqué que l’entreprise concernée était libanaise, et non pas turque, et qu’elle était spécialisée dans la vente des moteurs Diesel en Afghanistan. M. Reza y occupe, toujours selon les mêmes sources, un poste d’ingénieur mécanique. Par ailleurs, les autorités libanaises ont poursuivi leurs tentatives visant depuis deux jours à obtenir la libération de l’ingénieur. Des sources du ministère des Affaires étrangères et des Émigrés ont indiqué hier en soirée que l’un des proches de Reza a contacté le ministre Faouzi Salloukh, lui annonçant que l’ingénieur enlevé a pu parler via téléphone avec sa famille pour lui dire qu’il était effectivement avec les Moujahidine, et qu’il se portait plutôt « bien ». Une deuxième personne, parlant l’arabe avec difficulté, aurait ensuite contacté la famille Reza, ont poursuivi les sources. Elle lui a expliqué que la condition pour la libération de l’ingénieur était « la fermeture de l’entreprise et le départ de ses employés du territoire afghan ». Le propriétaire de l’entreprise, le Libanais Anouar Soufane, s’est déclaré prêt à remplir cette condition si cela permettra la libération de Reza. En même temps, le ministre des Affaires étrangères et des Émigrés, Faouzi Salloukh, a demandé à l’ambassadeur du Liban au Pakistan, accrédité également auprès des autorités afghanes, de « mener les contacts nécessaires avec les parties qui peuvent aider à connaître la vérité sur son enlèvement et de chercher à obtenir sa libération ». Enfin, le président de l’Ordre des ingénieurs de Beyrouth, Samir Doumit, a effectué hier une série de contacts avec plusieurs institutions internationales d’ingénierie, pour leur demander « d’intervenir et d’investir toutes leurs possibilités, en collaboration avec les organisations internationales », afin de libérer le plus rapidement possible Noureddine Ahmed Reza.

Au lendemain de l’enlèvement en Afghanistan de l’ingénieur libanais Noureddine Ahmed Reza par les talibans, ces derniers ont menacé hier de le tuer si l’entreprise pour laquelle il travaille ne quitte pas le pays.
Le porte-parole des rebelles talibans a ainsi menacé de tuer M. Reza, originaire de Deir Kanoun el-Nahr, si l’entreprise de construction de routes qui l’emploie ne se...