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LIBAN-SYRIE Tuéni associe la campagne syrienne contre les journalistes à celle que Damas mène contre le Liban depuis le 14 mars

Député de Beyrouth et PDG de notre confrère an-Nahar, M. Gébrane Tuéni a vivement réagi hier aux accusations des deux quotidiens syriens, al-Baas et as-Saoura, contre des journalistes en poste au Liban qui « empoisonnent », selon les deux quotidiens, « les relations fraternelles qui lient la Syrie et le Liban ». Le Baas avait qualifié ces journalistes de « vendus ». « Nous ne pouvons pas considérer ce que la presse syrienne a publié comme une campagne médiatique, parce que nous savons parfaitement que la presse en Syrie n’est pas libre et qu’elle est l’un des instruments du parti unique au pouvoir », a déclaré M. Tuéni dans une déclaration à l’agence locale al-Markaziya. « Par conséquent, la campagne contre les journalistes libanais ne peut pas ne pas être associée à celle que le pouvoir syrien mène contre le Liban depuis le 14 mars. Je pense que les médias en Syrie et la presse en particulier voient dans la presse libanaise une lueur d’espoir et une bouffée d’oxygène à laquelle ils aspirent eux-mêmes, contrairement à leur gouvernement qui s’étonne de la liberté d’information au Liban et ne trouve mieux, pour la dénigrer, que d’accuser les journalistes libanais d’être vendus », a-t-il déclaré. M. Tuéni a estimé que Damas « refuse de comprendre les positions que les Libanais répètent depuis le 14 mars, à savoir qu’ils sont soucieux de maintenir des relations amicales avec la Syrie et de respecter les intérêts syriens au Liban, tout comme les intérêts libanais en Syrie doivent être préservés ».

Député de Beyrouth et PDG de notre confrère an-Nahar, M. Gébrane Tuéni a vivement réagi hier aux accusations des deux quotidiens syriens, al-Baas et as-Saoura, contre des journalistes en poste au Liban qui « empoisonnent », selon les deux quotidiens, « les relations fraternelles qui lient la Syrie et le Liban ». Le Baas avait qualifié ces journalistes de « vendus ».
« Nous ne...