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Les journalistes et les services de sécurité sont sur les traces du prédicateur islamiste Contrairement aux rumeurs, l’islamiste Omar Bakri serait toujours au Liban

Selon une information de presse, le prédicateur islamiste Omar Bakri Fostoq, susceptible de poursuites en Grande-Bretagne dans le cadre de la lutte antiterroriste, serait arrivé aux Émirats arabes unis en provenance du Liban et prévoit une tournée dans les États du Golfe. Cette information, publiée par le quotidien panarabe Asharq al-Awsat, n’a toutefois pas été confirmée par les autorités des EAU. Le quotidien cite Omar Bakri, joint au téléphone, assurant qu’il est arrivé mardi dans l’Émirat de Chardja, après avoir passé trois jours à Beyrouth. Selon ces propos, le prédicateur indique qu’il envisage de rentrer en Grande-Bretagne pour se défendre des accusations portées contre lui, mais qu’il effectuera d’abord une tournée dans plusieurs pays du Golfe pour évoquer les possibilités d’y enseigner l’islam et la jurisprudence coranique. Toutefois, des sources des services de sécurité, on apprenait hier que M. Bakri n’a toujours pas quitté le Liban. Selon ces sources interrogées par L’Orient-Le Jour, le prédicateur, qui est arrivé samedi dernier à Beyrouth avec un passeport libanais, est toujours « introuvable ». Recherché par les journalistes qui tentent de le localiser depuis son arrivée, Omar Bakri a réussi à brouiller les pistes et à dérouter même les services de sécurité qui disent « vouloir le localiser en tant que citoyen libanais que l’État a l’obligation de protéger ». Du quartier Noueiri à Tripoli, en passant par Chanay et Aramoun, la chasse à l’homme se poursuit. Le prédicateur devenu indésirable en Grande-Bretagne semble avoir disparu dans la nature libanaise. M. Bakri avait déclaré mardi à la BBC Radio qu’il avait l’intention de rentrer à Londres après un mois de vacances au Liban, si le gouvernement britannique lui en laissait la possibilité. Omar Bakri Fostoq, né à Alep et détenteur d’un passeport libanais, fait partie des prédicateurs extrémistes susceptibles d’être expulsés de Grande-Bretagne dans le cadre des nouvelles mesures antiterroristes annoncées vendredi par le Premier ministre Tony Blair. Il avait quitté son pays d’accueil samedi. Contrairement aux informations parues hier dans les médias, « Omar Bakri est venu directement de Londres, et non pas via l’Allemagne », rectifient les sources interrogées par L’Orient-Le Jour, qui indiquent également qu’il « n’a pas été naturalisé dans les années 80, mais plutôt dans les années 60 ». À la suite des attentats de Londres (56 morts le 7 juillet), les autorités britanniques envisagent de poursuivre les islamistes radicaux qui prônent la violence. Jamais inquiété au Royaume-Uni jusqu’à présent, Bakri avait répété vendredi qu’il ne dénoncerait pas des musulmans préparant des attentats au Royaume-Uni s’il avait connaissance de leurs projets. Figure du « Londonistan », il s’était également réjoui en mars 2004 des attentats de Madrid (191 morts) et avait donné raison à ceux qui s’en prennent aux soldats britanniques en Irak et en Afghanistan. Selon la presse britannique, il pourrait cependant être poursuivi pour trahison.

Selon une information de presse, le prédicateur islamiste Omar Bakri Fostoq, susceptible de poursuites en Grande-Bretagne dans le cadre de la lutte antiterroriste, serait arrivé aux Émirats arabes unis en provenance du Liban et prévoit une tournée dans les États du Golfe. Cette information, publiée par le quotidien panarabe Asharq al-Awsat, n’a toutefois pas été confirmée par les...