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Actualités - CHRONOLOGIE

« Avec les FL, le respect du droit à la différence »

Pour Michel Aoun, la date du 7 août signifie beaucoup. « Elle a une symbolique importante dans l’histoire du CPL, dans la mesure où la répression a visé tous les cadres du courant », dit-il. « Pourtant, c’est vrai qu’il y a eu des incidents plus graves, comme l’affaire du bus de Tabarja, dans le cadre de laquelle il y a eu près de 600 arrestations, ou lors de la première fête de l’armée, en 1991, lorsqu’un millier d’étudiants avaient été interpellés. Durant ces années, la répression contre nous a été systématique. Mais le CPL est vivace, et il a tenu le coup, malgré les tentatives de le décapiter, comme le 7 août », note-t-il. Et les FL, qui ont été les compagnons d’infortune du CPL durant cette journée ? « C’est vrai. Mais une partie des cadres interpellés le 7 août ne sont plus dans les FL, et c’est étrange. Cela mérite des éclaircissements », poursuit le général Aoun. Un message aux FL, dans le nouveau contexte ? « Même si la situation économique est mauvaise et la situation sécuritaire précaire, nous avons recouvré notre souveraineté. La démocratie existe, et nous la pratiquons avec un degré élevé de civisme. Je souhaite que cette attitude persiste, notamment sur le plan de la liberté de pensée et du droit à la différence. Nous serons parfois d’accord, et parfois non, mais toujours, je l’espère, dans le contexte démocratique et dans le respect de l’autre », dit-il.
Pour Michel Aoun, la date du 7 août signifie beaucoup. « Elle a une symbolique importante dans l’histoire du CPL, dans la mesure où la répression a visé tous les cadres du courant », dit-il. « Pourtant, c’est vrai qu’il y a eu des incidents plus graves, comme l’affaire du bus de Tabarja, dans le cadre de laquelle il y a eu près de 600 arrestations, ou lors de la première fête de...